WELTMALARIATAG: INVESTITION & INNOVATION NÖTIG, ERST RECHT WEGEN DES KLIMAWANDELS – Journée mondial du paludisme : le changement climatique fait bondir la maladie

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1a. Wie der Klimawandel die Malaria in Afrika ansteigen lässt
Le Point Afrique – 25/04/2023 um 07:00
WARNUNG. Die Experten sind sich einig: Wetterkatastrophen in Afrika, wie sie kürzlich in Malawi auftraten, haben die Malariafälle sprunghaft ansteigen lassen.
1b. Weltmalariatag 2023
swiss malaria group – 25.04.2023
Obwohl Malaria verhindert und behandelt werden könnte, gehen die globalen Investitionen im Kampf gegen die Krankheit zurück.

DEUTSCH WEITER (#1a teilweise IN DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEM FRZ. ORIGINAL

1a. Comment le changement climatique propage le paludisme en Afrique
Le Point Afrique – 25/04/2023 à 07h00
ALERTE. Les experts sont formels, les catastrophes météorologiques en Afrique, comme en a connu récemment le Malawi, ont fait bondir les cas de paludisme.

Le paludisme, dont c’est, ce mardi 25 avril, la journée mondiale, reste une maladie redoutable en Afrique malgré l’arrivée de vaccins, à cause notamment d’une résistance croissante aux traitements, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais pas seulement. Les catastrophes météorologiques, comme le cyclone Freddy qui a récemment frappé le Malawi, ont fait bondir les cas de paludisme, alertent les experts. En effet, l’augmentation des précipitations augmente potentiellement le nombre de sites de reproduction des moustiques vecteurs, comme ceux qui transmettent le paludisme, qui se reproduisent dans les plans d’eau stagnants et temporaires.
Peter Sands, le directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme – qui fournit 63 % de tous les financements internationaux destinés aux programmes de lutte contre le paludisme – indiquait fin 2022 que certaines parties de l’Afrique qui n’étaient pas touchées par le paludisme étaient désormais à risque, car les températures augmentent et permettent aux moustiques de prospérer, notamment en altitude. Or, la population de ces régions ne sera pas immunisée, d’où le risque d’un taux de mortalité plus élevé.
Le changement climatique pourrait faciliter la propagation du paludisme par les moustiques
Des chercheurs ont planché sur les mouvements des moustiques dans une récente étude publiée dans la revue Biology Letters et qui offre un aperçu de ce qui nous attend dans l’avenir en traçant une rétrospective à partir des données remontant à 1898. Il en ressort que les moustiques qui transmettent le paludisme en Afrique subsaharienne se sont déplacés vers des altitudes plus élevées d’environ 6,5 mètres et loin de l’équateur de 4,7 kilomètres par an au cours du siècle dernier. Un rythme qui correspond à l’accélération du changement climatique dans ces zones et peut expliquer pourquoi le paludisme s’est étendue au cours des dernières décennies, ont déclaré les chercheurs de l’université de Georgetown. Ces derniers avertissent que ces résultats ont de graves implications pour les pays qui ne sont pas préparés à faire face à la maladie. (…)
Cependant, si l’impact du changement climatique sur les moustiques est plutôt très clair, son impact sur la transmission du paludisme n’est pas encore suffisamment documenté.
Des progrès mais les freins persistent
Peter Sands souligne qu’il y a eu des progrès dans la lutte contre le paludisme mais rappelle qu‘un enfant meurt de la maladie chaque minute. En 2021, l’OMS estimait à 247 millions le nombre de cas dans le monde (chiffre en hausse par rapport à l’année précédente (245 millions). Quelque 619 000 personnes sont mortes du paludisme cette année-là.
L’immense majorité des cas (95 %) et des décès (96 %) surviennent en Afrique : cette région continue de « supporter une part importante et disproportionnée de la charge mondiale du paludisme », déplore l’OMS. Plus de la moitié de tous les décès par malaria dans le monde se concentrent dans quatre pays africains : le Nigeria (31,3 %), la République démocratique du Congo (12,6 %), la Tanzanie (4,1 %) et le Niger (3,9 %). Les victimes les plus nombreuses sont parmi les enfants de moins de cinq ans : en Afrique cette catégorie concentre 80 % des décès.

L’apparition en Afrique d’un nouveau moustique, Anopheles stephensi, en provenance d’Asie et de Péninsule arabique, fait peser une menace supplémentaire sur la lutte contre le paludisme en Afrique. Cet insecte, maintenant présent au Soudan, en Éthiopie, en Somalie et au Nigeria, est adapté au milieu urbain et résiste à bon nombre d’insecticides utilisés actuellement. Or l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides était jusqu’à présent le principal mode de lutte préventive contre la maladie. D’ici à 2030, l’OMS espère réduire d’au moins 90 % la mortalité par malaria. Depuis 2015, une dizaine de pays ont été officiellement déclarés exempts de paludisme, parmi lesquels l’Argentine (en 2019), l’Algérie (2019) et la Chine (2021).
Des vaccins, oui, mais pas de « solution magique »
Dans ce sillage, l’année dernière, plus d’un million d’enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu un premier vaccin antipaludique, le RTS, S, développé par le géant pharmaceutique britannique GSK.
Un autre vaccin, R21/Matrix-M, développé par des scientifiques de l’Université d’Oxford, a reçu mi-avril le feu vert des autorités ghanéennes pour être utilisé dans ce pays, une première pour ce vaccin qui suscite beaucoup d’espoir.
Mais pour Peter Sands, les vaccins ne sont pas « une solution magique », notamment en raison de leur coût et de la difficulté d’un déploiement à grande échelle.
Les personnes les plus vulnérables au paludisme sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Les décès sont en grande partie dus à un diagnostic et à un traitement tardifs. « Il s’agit surtout d’avoir les infrastructures pour diagnostiquer et fournir des traitements […], ce qui signifie qu’il vous faut des soignants dans chaque village qui ont les outils pour tester et traiter la maladie », selon M. Sands.
D’après lui, les pays les plus menacés par le changement climatique sont aussi ceux qui souffrent le plus du paludisme, avec des infrastructures fragiles qui peuvent être détruites facilement lors de catastrophes naturelles. « Nous sommes donc très préoccupés par le fait que les pays dans lesquels le paludisme est le plus répandu sont également ceux qui risquent le plus d’être touchés par les phénomènes météorologiques extrêmes engendrés par le changement climatique », insiste Peter Sands.
© 2023 lepoint.fr/afrique

1a. Wie der Klimawandel die Malaria in Afrika ansteigen lässt
Le Point Afrique – 25/04/2023 um 07:00
WARNUNG. Die Experten sind sich einig: Wetterkatastrophen in Afrika, wie sie kürzlich in Malawi auftraten, haben die Malariafälle sprunghaft ansteigen lassen.
Malaria – der Weltmalariatag wird am Dienstag, den 25. April begangen – bleibt in Afrika trotz der neuen Impfstoffe eine gefürchtete Krankheit, vor allem wegen der zunehmenden Resistenz gegen Behandlungen, so die Weltgesundheitsorganisation WHO. Aber auch andere Ursachen. Wetterkatastrophen wie der Zyklon Freddy, der kürzlich Malawi heimsuchte, haben die Malariafälle sprunghaft ansteigen lassen, warnen die Experten. Denn mehr Niederschläge erhöhen potenziell die Anzahl der Brutstätten für Vektormücken, wie die Malaria übertragenden Mücken, die sich in stehenden und in nur vorübergehend vorhandenen Gewässern vermehren.
(…)
Impfstoffe ja, aber kein „Zaubermittel“
In diesem Zuge erhielten im vergangenen Jahr über eine Million Kinder in Ghana, Kenia und Malawi einen ersten Malaria-Impfstoff, RTS,S, der von dem britischen Pharmariesen GSK entwickelt wurde.
Ein weiterer Impfstoff, R21/Matrix-M, der von Wissenschaftlern der Universität Oxford entwickelt wurde, erhielt Mitte April von den ghanaischen Behörden grünes Licht für den Einsatz in Ghana – eine Premiere für diesen Impfstoff, auf den große Hoffnungen gesetzt werden.
Für Peter Sands sind die Impfstoffe jedoch kein „Zaubermittel“, vor allem wegen ihrer Kosten und der Schwierigkeit, sie in großem Maßstab einzusetzen. (…)
© 2023 lepoint.fr/afrique

1b. Weltmalariatag 2023
swiss malaria group – 25.04.2023
Obwohl Malaria verhindert und behandelt werden könnte, gehen die globalen Investitionen im Kampf gegen die Krankheit zurück. Im Bereich der Innovationen zur Malariabekämpfung kommt der Schweiz eine Pionierrolle zu. Diese Rolle sollte das Land auch in finanzieller Hinsicht einnehmen. Der Welt-Malaria-Tag erinnert deshalb daran, dass das Ziel einer Malaria-freien Welt nicht von der politischen Agenda verschwinden darf.
Malaria tötet. Noch immer befindet sich über die Hälfte der Weltbevölkerung in der Gefahr, am Biss eines Moskitos zu sterben. Allein 2021 gab es weltweit 247 Millionen Malariafälle. Über 600’000 Menschen sind an der Krankheit gestorben. Besonders tragisch: bei den meisten Todesfällen (80 %, Ed.) handelt es sich um Kinder im Alter von unter 5 Jahren.
Um diesem Wahnsinn ein Ende zu setzen, soll am diesjährigen Welt-Malaria-Tag vom 25. April 2023 unter dem Motto «Investition, Innovation, Implementierung» dafür gesorgt werden, dass Malaria nicht von der politischen Agenda verschwindet. Denn die Krankheit könnte mit präventiven Massnahmen leicht verhindert und mit Medikamenten behandelt werden. Wichtig sind dafür neben Innovationen auch der politische Wille und entsprechende finanzielle Investitionen.
Im Bereich der Innovation nimmt die Schweiz eine Pionierrolle ein: Seit Jahrzehnten leisten Akteure in der Schweiz einen grundlegenden Beitrag in der Entwicklung und Verteilung von Medikamenten, Impfstoffen, Diagnosemöglichkeiten, Bettnetzen und Insektiziden. Mit einer einzigartigen Konstellation von Akteuren, darunter internationale Organisationen, hochstehende akademische Institutionen, die Pharmaindustrie, Produkteentwicklungspartnerschaften und eine starke Zivilgesellschaft, bildet die Schweiz einen Innovationshotspot, der im Kampf gegen Malaria und andere Krankheiten von grosser Bedeutung ist.
Durch vielseitige Innovationen hat die Schweiz dazu beigetragen, dass in den letzten 20 Jahren über 11 Millionen Menschen vor dem Tod durch Malaria gerettet werden konnten. Dies ist ein grossartiger Erfolg in der Verbesserung der globalen Gesundheit und zeigt, dass eine Welt ohne Malaria möglich wäre. Durch das Engagement der Schweiz und der Staatengemeinschaft werden immer mehr Länder als Malaria-frei zertifiziert – wie zuletzt China, Aserbaidschan und Tadschikistan.
Es braucht mehr Investition
Trotz dieser Erfolge besteht heute eine jährliche Finanzierungslücke von rund 3.8 Milliarden US Dollar, um den Kampf gegen Malaria weiterhin erfolgreich weiterführen zu können. «Die Kluft zwischen den weltweiten Investitionen und den benötigten Ressourcen steigt jedes Jahr dramatisch an», sagt Christian Lengeler, Präsident der Swiss Malaria Group und Malaria-Experte am Schweizerischen Tropen- und Public Health Institut (Swiss TPH). …
© 2023 swissmalariagroup.ch

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