WELTFRAUENTAG 2022 IN MALI (NACHLESE) – Comment les Malien.ne.s ont célébré la Journée internationale du droit des femmes 2022

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1. Feierlichkeiten zum 8. März: Die Frauen stehen im Zentrum des Übergangsprozesses
Präsidentschaft – 9. März 2022
[Der 8. März wurde in einem besonderen Kontext gefeiert, am Tag nach der dreitägigen Staatstrauer, die zu Ehren der in Mondoro gefallenen Soldaten ausgerufen worden war].
Mali hat am Dienstag, den 8. März 2022, den Internationalen Tag der Frauenrechte begangen.
2. Gesetz 052: Behörden bestätigen dessen Umsetzung, Bürgerinnen bestreiten dies
Studio Tamani – 8. März 2022 17:48
Neben der Rolle und dem Platz der Frau bei der Neugründung Malis bleibt die Umsetzung des Gesetzes 052 eines der Hauptanliegen der Frauen in Mali.
3. 8. März: Fokus auf die Bäuerin Adiarra Tounkara
Studio Tamani – 9. März 2022
4. Nord-, Süd- und Zentralmali: Die Frauen mobilisieren sich, um ihre Rechte zu verteidigen
Studio Tamani – 09.03.2022
Die Frauen im Landesinneren, in diversen Vereinigungen zusammengeschlossen, haben sich den 8. März zu eigen gemacht. Von Kayes und Kati im Süden Malis über Bankass und Macina im Zentrum bis hin zu Ansongo im Norden des Landes wurde der Tag genutzt, um die Bevölkerung und Entscheidungsträger für die Rechte der Frauen und für Gleichheit für alle zu sensibilisieren.

DEUTSCH WEITER (IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEM LETZTEN FOTO

1. Célébration du 8 mars: Les femmes au cœur du processus de Transition
Présidence – 9 mars 2022
[La journée du 8 mars a été célébrée dans un contexte particulier, au lendemain du deuil de 3 jours décrété en hommage aux soldats tombés à Mondoro.]
Le Mali a célébré la Journée internationale du droit des femmes ce mardi 8 mars 2022. La cérémonie commémorative de cette Journée, qui a eu lieu devant la Bourse du Travail, était présidée par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, représentant le chef de l’État.
Selon les précisions du Premier ministre, pour la célébration de cette Journée qui leur est dédiée, les femmes ont innové en se rassemblant au Centre International de conférences de Bamako (CICB) pour ensuite se retrouver au Boulevard de l’Indépendance où elles défileront pour la Bourse du Travail. Cette année, elles ont tenu à associer à cet évènement les hommes.
Pour cet événement de grande ampleur, les autorités maliennes de la Transition n’ont pas manqué au rendez-vous. Des délégations de la Présidence ainsi que de la Primature, des membres du Gouvernement et du Conseil national de la Transition (CNT), étaient présentes pour magnifier cet évènement et témoigner leur engagement pour la défense des droits de la femme malienne.
Cet évènement commémoratif, qui a enregistré également la présence de plusieurs diplomates accrédités au Mali ainsi que de beaucoup de partenaires du pays, était placé sous le thème « Rôle et place de la femme dans la refondation du Mali ». Ce thème, retenu par le Gouvernement malien, « est très pertinent », selon le Représentant du Secrétaire général des Nations-Unies, El Ghassim WANE, parce qu’il se situe dans le prolongement des Assises nationales dont les recommandations visent à poser les jalons d’un Mali stable, du « Mali Kura » dont aspire le peuple malien.
« Ce thème nous invite à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les femmes du Mali à travers le temps et apprécier les efforts engagés pour leur épanouissement et celui de leur famille », a indiqué la présidente des femmes leaders du Mali, également représentante des organisations de la société civile féminine.
L’augmentation du nombre de femmes cheffes de familles, les restrictions de libertés et de mobilité, les agressions sur les femmes et les jeunes filles, les récoltes brûlées entraînant une insécurité alimentaire, la déperdition scolaire des filles, sont des difficultés auxquelles les femmes maliennes sont confrontées depuis une dizaine d’années en raison de la crise sécuritaire, souligne la présidente des femmes leaders. « Premières victimes des conflits, elles sont aussi artisanes de la paix », a-t-elle expliqué.
Les femmes comptent donc sur les autorités de la Transition pour une meilleure amélioration de leur situation. La ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidiè Founè Coulibaly a indiqué qu’au regard de toutes les contraintes que la femme malienne rencontre dans les secteurs du développement, le gouvernement s’est engagé à l’égalité et à l’autonomisation de toutes les femmes, à l’élimination des violences et à l’établissement des services de santé adaptés à leurs besoins. Elle explique que la mise en place de la loi 052 du 18 décembre 2015 a contribué à améliorer la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision, à la participation des femmes dans les Assises nationales de la refondation, à la prise en charge holistique des femmes victimes de violence basée sur le genre.
Des avancées qu’il faudra consolider. Selon la ministre, les femmes maliennes, notamment celles dans les zones rurales, souffrent de certaines difficultés, notamment en matière d’accès aux intrants agricoles, aux matières premières et au marché.
Toutefois, Mme Wadidié Founè Coulibaly estime que le thème choisi cette année est déjà la preuve que les autorités de la Transition ont mis les femmes au cœur du processus de la refondation. Selon elle, depuis l’adoption de la Politique Nationale Genre, le Mali s’est engagé à promouvoir l’égalité et l’équité entre l’homme et la femme.
Quant au chef de la Minusma, il a souligné que le leadership des femmes est très crucial en période de crise. « Les femmes du Mali, depuis les indépendances jusqu’à nos jours, ont été de tous les combats », a-t-il précisé. Il a donc recommandé la prise en compte de la voix des femmes dans l’élaboration des politiques et stratégies, comme celle de la bonne gouvernance.

[Dans son allocution, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly a lancé un appel aux femmes pour la préservation de leurs droits. Elle a rendu hommage au président de la Transition et à l’ensemble de son gouvernement pour les énormes avancées constatées dans l’amélioration des conditions des femmes du Mali.]
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2. Loi 052: l’application confirmée par les autorités, des citoyennes contestent
Studio Tamani – 8 mars 2022 17:48
En plus du rôle et de la place de la femme dans la refondation du Mali, l’application de la loi 052 reste une des principales préoccupations des femmes du Mali. « Cette loi est appliquée », affirme la ministre de la promotion de la femme. Mais cet avis n’est pas partagé par des citoyennes de la capitale.
Le Mali a célébré, ce mardi 08 mars, la journée internationale des femmes. « Le rôle et la place de la femme dans la refondation du Mali », c’est le thème choisi cette année au niveau national. À l’occasion de cette journée, un défilé a été organisé par les autorités et les organisations féminines. C’était sur le boulevard de l’indépendance, en présence du Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maiga.

Foto (c) Mahamane Baba Kounta/Studio Tamani: Défilé des femmes au boulevard de l’indépendance, à Bamako, le 08 mars 2022 – Marsch der Frauen auf dem Bd. de l’Indépendance in Bamako, am 8. März 2022

C’est aux environs de 10h00 que les festivités de cette célébration ont commencé. Elles sont nombreuses, les organisations féminines qui ont pris part à la cérémonie. Un défilé civil et militaire a suivi les interventions des autorités et de la société civile.
La ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly, a déclaré que « cette loi est appliquée à longueur de journée ». La ministre affirme aussi que « le Président n’arrête pas d’imposer cette loi aux autres ministres qui font les nominations ». Ces propos ne sont pas partagés par des habitantes de Bamako, ce mardi 8 mars 2022. « La loi n’est pas appliquée », répliquent des habitantes de la capitale.
« Des acquis à capitaliser. Mais le combat se poursuit. »
C’est avec cette déclaration que Mme Sow Kadidiatou Dia décrivait la situation des droits des femmes au Mali, il y a quelques jours sur Studio Tamani. La conseillère au ministère de la femme de l’enfant et de la famille ajoute que « les femmes doivent s’impliquer davantage dans la lutte de l’émancipation ».
L’organisation pour la défense des droits des femmes WILDAF reconnaît des avancées dans la promotion des droits des femmes. Celles-ci sont de plus en plus nombreuses dans les conseils communaux, se réjouit la présidente de Wildaf Bintou Founé Samaké. L’ex ministre de la femme salue également l’ouverture du comité de suivi de l’accord pour la paix à la gent féminine.
Bintou Founé Samaké note cependant la non application de la loi 052. Même si elle souligne qu’on n’en était pas loin dans les deux gouvernements de transition. Elle demande que cette loi qui accorde au moins 30 pour cent des postes nominatifs et électifs aux femmes ou aux hommes soit prise dans toute sa rigueur. Des organisations de défense des droits des femmes déplorent aussi la persistance des violences faites aux femmes.
Au cours de la célébration de la journée de la femme, ce mardi à Bamako, la ministre Mme Wadidie Foune Coulibaly a également souligné que « la femme malienne est le troisième pilier de la refondation ». Elle garantit aussi que les femmes joueront ce rôle. Une visite des stands des femmes transformatrices de céréales a marqué la fin de la cérémonie, ce mardi 08 mars à Bamako.
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3. 8 mars : zoom sur la paysanne Adiarra Tounkara
Studio Tamani – 9 mars 2022 14:02
La journée internationale des droits des femmes n’est pas que pour les femmes des centres urbains. Elle est aussi célébrée dans les villages. A quoi ressemble le 8 mars des femmes rurales ? Studio Tamani a rencontré une paysanne à Darkan, un village près de Yorosso dans la région de Sikasso.
Adiara Tounkara, paysanne à Darkan, célèbre la journée internationale des femmes depuis des années. Son association prépare plusieurs mois à l’avance les festivités du 8 mars. « Nous organisons ensemble une fête que nous commençons à préparer depuis l’hivernage », précise Mme Tounkara. Elle ajoute aussi que c’est un groupement de femmes qui organise les activités. Nous cultivons un champ collectif et ce sont les bénéfices qui financent le programme, soutient-elle.
En plus du caractère festif, Adiarra dit entendre à la radio que cette journée est l’occasion pour les femmes de lutter pour leurs droits. Dans son village, elle affirme que ces droits sont principalement l’accès aux services sociaux de base. « Je souhaite que notre village puisse avoir un centre de santé, de l’eau potable et des écoles », souligne la ménagère à Darkan, Adiarra Tounkara.
A noter que c’est après avoir consacré la journée aux tâches ménagères, qu’Adiarra s’est préparé pour se rendre à la fête du 8 mars avec les membres de son association.
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4. Nord, sud, centre du Mali : les femmes mobilisées pour défendre leurs droits
Studio Tamani – 09.03.2022
Les femmes à l’intérieur du pays, regroupées au sein de plusieurs associations, se sont appropriées la journée du 8 mars. De Kayes à Kati, au sud du Mali, en passant par Bankass et Macina, au centre, avant de rejoindre Ansongo au nord du pays, la journée a été mise à profit pour sensibiliser la population et les décideurs sur les droits des femmes et l’égalité pour tous.
Dans la commune de Marintoumania, région de Kayes la journée du 8 mars a été marquée par une conférence sur le rôle et la place de la femme dans la refondation du Mali. Des manifestations folkloriques ont également été organisées.
(…) les femmes de Bankass se sont mobilisées ce 8 mars. Des plaidoyers sur l’émancipation des femmes, une journée de dépistage du cancer, ainsi que la sensibilisation sur les Violences Basées sur le Genre étaient au programme. Plusieurs autres localités du pays ont magnifié la femme ce mardi 8 mars à travers différentes activités.
A Ansongo, plus d’une centaine de femmes ont pris part à une conférence-débat sur les droits des femmes. Les femmes ont aussi planté des arbres dans la cour de l’école fondamentale d’Ansongo. C’est une initiative de la CAFO (Coordination des Associations et ONG féminines du MALI) en partenariat avec la Minusma et l’IRC (International Rescue Committee).
Rappelons que le thème choisi cette année pour célébrer le 8 mars au Mali est : « Rôle et place des femmes dans la refondation du Mali ».
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Foto (c) malijet: Les femmes prêtent leur concours actif à la transition et à la refondation – Die Frauen leisten aktive Mitarbeit beim Übergang und bei der Neugründung

1. Feierlichkeiten zum 8. März: Die Frauen stehen im Zentrum des Übergangsprozesses
Präsidentschaft – 9. März 2022
[Der 8. März wurde in einem besonderen Kontext gefeiert, am Tag nach der dreitägigen Staatstrauer, die zu Ehren der in Mondoro gefallenen Soldaten ausgerufen worden war].
Mali hat am Dienstag, den 8. März 2022, den Internationalen Tag der Frauenrechte begangen. Die Gedenkfeier zu diesem Tag, die vor dem Gewerkschaftshaus stattfand, wurde von Premierminister Dr. Choguel Kokalla Maïga geleitet, der den Staatschef vertrat.
Der Premierminister erklärte, dass die Frauen anlässlich der Feier des Frauentages eine Neuerung eingeführt hätten, indem sie sich im Internationalen Konferenzzentrum von Bamako (CICB) versammelten, um sich dann auf dem Boulevard de l’Indépendance zu treffen, wo sie zum Gewerkschaftshaus marschierten. In diesem Jahr war es ihnen wichtig, auch die Männer in dieses Ereignis einzubeziehen.
Auch die malischen Übergangsbehörden ließen es sich nicht nehmen, an diesem Großereignis teilzunehmen. Delegationen der Präsidentschaft, der Primature, Mitglieder der Regierung und des nationalen Übergangsrates (CNT) waren anwesend, um das Ereignis zu würdigen und ihr Engagement für die Verteidigung der Rechte der malischen Frauen zu zeigen.
Diese zentrale Veranstaltung, bei der auch mehrere in Mali akkreditierte Diplomaten sowie zahlreiche Partner des Landes anwesend waren, stand unter dem Motto „Rolle und Platz der Frau bei der Neugründung Malis“. Dieses von der malischen Regierung gewählte Thema ist laut dem Vertreter des Generalsekretärs der Vereinten Nationen, El Ghassim WANE, „sehr relevant“, da es an die nationalen Versammlungen anschließt, deren Empfehlungen darauf abzielen, die Weichen für ein stabiles Mali, das „Mali Kura“, nach dem sich das malische Volk sehnt, zu stellen.
„Dieses Thema ruft uns dazu auf, das volle Ausmaß des Weges zu würdigen, den die Frauen Malis im Laufe der Zeit zurückgelegt haben, und die Anstrengungen zu würdigen, die sie für ihre Entfaltung und die ihrer Familien unternommen haben“, sagte die Vorsitzende der „femmes leaders du Mali“, die auch die Organisationen der weiblichen Zivilgesellschaft vertritt.
Die zunehmende Zahl weiblicher Familienoberhäupter, Einschränkungen der Freiheiten und der Mobilität, Übergriffe auf Frauen und Mädchen, verbrannte Ernten, die zu Ernährungsunsicherheit führen, und der Schulabbruch von Mädchen sind Schwierigkeiten, mit denen die Frauen in Mali seit etwa zehn Jahren aufgrund der Sicherheitskrise konfrontiert sind, betont die Präsidentin der Führungsfrauen. „Sie sind die ersten Opfer von Konflikten, aber auch Architektinnen des Friedens“, erklärte sie.
Die Frauen zählen daher auf die Übergangsbehörden, um ihre Situation zu verbessern. Die Ministerin für Frauenförderung, Kinder und Familie, Wadidiè Founè Coulibaly, erklärte, dass sich die Regierung angesichts aller Einschränkungen, denen die malische Frau in den Entwicklungssektoren ausgesetzt ist, für die Gleichstellung und Stärkung aller Frauen, die Beseitigung von Gewalt und die Einrichtung von Gesundheitsdiensten, die auf ihre Bedürfnisse zugeschnitten sind, einsetze. Sie erklärt, dass die Einführung des Gesetzes 052 vom 18. Dezember 2015 dazu beigetragen hat, die Repräsentativität von Frauen in Entscheidungsgremien zu verbessern, die Beteiligung von Frauen an den nationalen Versammlungen zur Staatsneugründung zu fördern und die ganzheitliche Betreuung von Frauen, die Opfer geschlechtsspezifischer Gewalt geworden sind, zu gewährleisten.
Dies sind Fortschritte, die es zu konsolidieren gilt. Laut der Ministerin leiden Frauen in Mali, insbesondere in ländlichen Gebieten, unter gewissen Schwierigkeiten, wie etwa beim Zugang zu landwirtschaftlichen Inputs (z.B. Dünger), zu Rohstoffen und zu den Märkten.
Frau Wadidié Founè Coulibaly ist jedoch der Ansicht, dass das in diesem Jahr gewählte Thema bereits ein Beweis dafür ist, dass die Übergangsbehörden die Frauen in den Mittelpunkt des Prozesses der Neugründung gestellt haben. Ihrer Meinung nach hat sich Mali seit der Verabschiedung der staatlichen Gender-Politik verpflichtet, die Gleichheit und Gleichbehandlung von Mann und Frau zu fördern.
[In ihrer Ansprache appellierte die Ministerin an die Frauen, ihre Rechte zu verteidigen. Sie zollte dem Präsidenten des Übergangs und seiner gesamten Regierung Anerkennung für die enormen Fortschritte, die bei der Verbesserung der Bedingungen für die Frauen in Mali verzeichnet wurden].
Der Leiter der Minusma betonte seinerseits, dass die Führungsrolle der Frauen in Krisenzeiten sehr entscheidend sei. „Die Frauen in Mali haben seit der Unabhängigkeit bis heute an allen Kämpfen teilgenommen“, sagte er. Er empfahl daher, die Stimme der Frauen bei der Entwicklung von Politiken und Strategien zu berücksichtigen, wie z. B. im Bereich guter Regierungsführung.
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2. Gesetz 052: Behörden bestätigen dessen Umsetzung, Bürgerinnen bestreiten dies
Studio Tamani – 8. März 2022 17:48
Neben der Rolle und dem Platz der Frau bei der Neugründung Malis bleibt die Umsetzung des Gesetzes 052 eines der Hauptanliegen der Frauen in Mali. „Dieses Gesetz wird umgesetzt“, beteuert die Ministerin für die Förderung von Frauen. Diese Meinung wird jedoch von einigen Bürgerinnen der Hauptstadt nicht geteilt.
Mali feierte am Dienstag, den 08. März, den Internationalen Frauentag. „Die Rolle und der Platz der Frau bei der Neugründung Malis“ ist das Thema, das dieses Jahr auf nationaler Ebene gewählt wurde. Anlässlich dieses Tages wurde von den Behörden und Frauenorganisationen auf dem Boulevard de l’Indépendance ein Umzug organisiert, in Anwesenheit des Premierministers Dr. Choguel Kokalla Maiga.
Nach den Redebeiträgen der Behörden und der Zivilgesellschaft folgte ein ziviles und militärisches Defilee.
Die Ministerin für die Förderung von Frauen, Kindern und Familien, Wadidié Founè Coulibaly, erklärte, dass „dieses Gesetz den ganzen Tag lang umgesetzt wird“. Die Ministerin bekräftigt auch, dass „der Präsident nicht aufhört, dieses Gesetz den anderen Ministern, die die Ernennungen vornehmen, vorzuschreiben“. Diese Ansicht wurde von einigen Bewohnerinnen von Bamako nicht geteilt an diesem 8. März. „Das Gesetz wird nicht umgesetzt“, kontern einige Einwohnerinnen der Hauptstadt.
„Die Errungenschaften sind wichtig. Aber der Kampf geht weiter.“
Mit dieser Erklärung beschrieb Frau Sow Kadidiatou Dia vor einigen Tagen im Studio Tamani die Situation der Frauenrechte in Mali. Die Beraterin im Frauen-, Kinder- und Familienministerium fügte hinzu, dass „die Frauen sich stärker in den Kampf um die Emanzipation einbringen müssen“.
Die Frauenrechtsorganisation WILDAF erkennt Fortschritte bei der Förderung der Frauenrechte an. Immer mehr Frauen sind in den Gemeinderäten vertreten, freut sich die Vorsitzende von Wildaf, Bintou Founé Samaké. Die ehemalige Frauenministerin begrüßt auch die Öffnung des Begleitausschusses des Friedensabkommens für Frauen.
Bintou Founé Samaké stellt jedoch fest, dass das Gesetz 052 nicht umgesetzt wird. Auch wenn sie betont, dass man in den beiden Übergangsregierungen nicht weit davon entfernt gewesen sei. Sie fordert, dass dieses Gesetz, das mindestens 30 Prozent der nominativen und gewählten Ämter Frauen oder Männern zuweist, in seiner ganzen Schärfe wahrgenommen wird. Frauenrechtsorganisationen beklagen auch die anhaltende Gewalt gegen Frauen.
Während der Feierlichkeiten zum Frauentag am Dienstag in Bamako betonte die Ministerin Frau Wadidie Foune Coulibaly ebenfalls, dass „die malische Frau die dritte Säule der Neugründung ist“. Sie garantiert auch, dass die Frauen diese Rolle übernehmen werden. Ein Besuch der Stände der Getreide verarbeitenden Frauen bildete den Abschluss der Zeremonie am Dienstag.
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3. 8. März: Fokus auf die Bäuerin Adiarra Tounkara
Studio Tamani – 9. März 2022
Der Internationale Tag der Frauenrechte ist nicht nur etwas für die Frauen in den städtischen Zentren. Er wird auch in den Dörfern gefeiert. Wie sieht der 8. März der Landfrauen aus? Studio Tamani sprach mit einer Bäuerin in Darkan, einem Dorf in der Nähe von Yorosso in der Region Sikasso.
Adiarra Tounkara, eine Bäuerin in Darkan, feiert seit Jahren den Internationalen Frauentag. Ihr Verein bereitet die Aktivitäten für den 8. März mehrere Monate im Voraus vor.
„… Wir bewirtschaften ein kollektives Feld und die Gewinne finanzieren das Programm“, erklärt sie.
Neben dem festlichen Charakter sagt Adiarra, sie höre im Radio, dass an diesem Tag die Frauen für ihre Rechte kämpfen. In ihrem Dorf, so sagt sie, sind diese Rechte vor allem der Zugang zu den grundlegenden Sozialleistungen. „Ich wünsche mir, dass unser Dorf ein Gesundheitszentrum, sauberes Wasser und Schulen haben kann“, betont die Hausfrau aus Darkan, Adiarra Tounkara. (…)
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4. Nord-, Süd- und Zentralmali: Die Frauen mobilisieren sich, um ihre Rechte zu verteidigen
Studio Tamani – 09.03.2022
Die Frauen im Landesinneren, in diversen Vereinigungen zusammengeschlossen, haben sich den 8. März zu eigen gemacht. Von Kayes und Kati im Süden Malis über Bankass und Macina im Zentrum bis hin zu Ansongo im Norden des Landes wurde der Tag genutzt, um die Bevölkerung und Entscheidungsträger für die Rechte der Frauen und für Gleichheit für alle zu sensibilisieren.
In der Gemeinde Marintoumania in der Region Kayes wurde der 8. März mit einer Konferenz über die Rolle und den Platz der Frau bei der Neugründung Malis begangen. Außerdem wurden folkloristische Veranstaltungen organisiert.
(…) Die Frauen von Bankass mobilisierten sich an diesem 8. März. Auf dem Programm standen Plädoyers für die Emanzipation der Frauen, ein Tag der Krebsfrüherkennung sowie die Aufklärung über geschlechterspezifische Gewalt. In mehreren anderen Orten des Landes wurden Frauen am 8. März mit unterschiedlichen Aktivitäten geehrt.
In Ansongo nahmen mehr als 100 Frauen an einer Konferenz und Debatte über Frauenrechte teil. Die Frauen pflanzten außerdem Bäume im Hof der Grundschule von Ansongo. Dies war eine Initiative der CAFO (Koordination der Frauenvereine und -organisationen Malis) in Partnerschaft mit der Minusma und dem IRC (International Rescue Committee).
Zur Erinnerung: Das Thema, das dieses Jahr zur Feier des 8. März in Mali gewählt wurde, lautet: „Rolle und Platz der Frauen bei der Neugründung Malis“.
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