1. Mali: Mehr als 200 tote Kämpfer nach Großoffensive
Frankfurter Rundschau – 02.04.2022, 17:08
Im westafrikanischen Krisenstaat Mali hat die Armee bei einem Großeinsatz gegen mutmaßliche Terroristen nach eigenen Angaben 203 Menschen getötet und 51 festgenommen.
2. Malis Militär: Mehr als 200 „Terroristen“ bei Großeinsatz getötet
Deutsche Welle – 02.04.2022
Unter den Opfern der Armee-Aktion dürften vermutlich Islamisten, aber auch wieder Zivilisten sein.
3. Russland und China blockieren Ermittlungen nach Massaker in Mali
Frankfurt a.M. (epd) – 10.04.2022
Der UN-Sicherheitsrat hat Medienberichten zufolge unabhängige Ermittlungen nach einem Massaker mit mehreren hundert Toten in Mali abgelehnt.
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1. Mali : Il n’y a pas d’exactions sur des civils à Moura (armée)
Journal du Mali – 06.04.2022 à 11h18
L’armée malienne a démenti mardi soir les accusations d’atrocités qu’elle aurait commises contre des personnes civiles lors de son « opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure » à Moura, dans le centre du pays.
Foto (c) Michele Cattani /AFP: Un soldat de l’armée malienne lors d’une patrouille dans le centre du pays, le 28 février – Ein Soldat der malischen Armee während einer Patrouille im Zentrum des Landes
Officiellement, plus de 200 jihadistes ont été tués et une cinquantaine interpellés lors de cette opération menée entre le 23 et 31 mars dans le village de Moura. Cependant, des organisations telles que Human Rights Watch dénoncent un « massacre » de l’armée malienne, qui aurait mené des actions disproportionnées et indiscriminées ayant abouti à la mort de plusieurs civils.
Toutefois, cette dernière a indiqué que les soldats maliens « sont intervenus à Moura pas pour tuer des civils », mais dans le cadre de leurs missions régaliennes, à savoir la défense de l’intégrité du territoire national et la protection des personnes et des biens.
« C’est à la faveur de renseignements très précis et validés que les FAMas (forces armées maliennes) ont été amenés à intervenir dans la localité de Moura où se tenait une grande réunion très importante des leaders de la katiba de Macina, avec la finalité de planifier des attaques contre les installations des FAMas, ainsi que de continuer à mettre la pression sur la population civile », a expliqué à la télévision nationale le général Oumar Diarra, chef d’état-major général des Forces armées maliennes, qui déplore par ailleurs des pertes dans leurs rangs.
« A peine que nos forces sont arrivées sur les lieux, elles ont été prises à partie par les terroristes qui étaient en réunion. Il s’en est suivi des combats très violents au cours desquels nous déplorons aussi des morts et des blessés », a-t-il indiqué, balayant d’un revers de la main les accusations des médias et organismes internationaux.
« L’armée malienne est multiethnique et ne saurait se permettre de tels agissements, la responsabilité de toutes ces allégations portées contre elle aujourd’hui », a ajouté le général Oumar Diarra.
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2. Mali : « ce qui s’est passé en réalité à Moura » (Premier ministre)
Journal du Mali (avec L’Aube) – 11.04.2022 à 12h18
Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a qualifié de « cabale » les accusations contre le Mali sur le massacre de Moura.En rencontrant les membres de l’association Tabital Pulaku, la plus importante association culturelle des peulhs du Mali le 6 avril dernier, le Premier ministre du Mali est revenu sur le massacre de Moura. « Nous faisons face à une situation où n’ayant pas pu nous faire courber l’échine, certains de nos partenaires ont décidé de changer de fusil d’épaule afin de discréditer l’action du gouvernement et des forces armées et de sécurité. Cela s’appuie sur des faits qui ressemblent souvent à la vérité » a indiqué le dirigeant dans des propos rapportés par le journal malien L’Aube.
Avant de poursuivre, « Depuis quelques jours, il y a une campagne contre l’armée malienne et contre le gouvernement, consécutivement à ce qui s’est passé à Moura. Ce qui s’est passé en réalité à Moura ? Aujourd’hui, l’armée dispose de gros moyens d’observation. C’est avec ces moyens que nous avons pu neutraliser les nids des terroristes qui étaient basés dans la forêt de Ouagadou (frontière mauritanienne) ».
(…)
Choguel Maïga s’est dit surpris qu’au lendemain de cette opération des médias internationaux et des ONG internationales affirment que l’armée est allée massacrer des populations civiles, essentiellement les peulhs. Dans leur calcul, la meilleure façon pour le Mali de perdre la guerre contre le terrorisme, c’est d’avoir les populations contre l’armée » avise-t-il.
Selon le Premier ministre malien qui donne les détails de cette opération, « grâce aux moyens déployés, pendant plusieurs jours, on a pu constater un regroupement de 50 personnes, de 100 personnes jusqu’à mille personnes. Et les mêmes moyens d’observations et de renseignements ont permis de comprendre aussi que ce regroupement des terroristes à Moura avait pour but d’arrêter et de planifier des actions futures contre l’armée » révèle Choguel Maïga, qui ajoute que « c’est ainsi que l’armée est intervenue. Et effectivement on a dénombré environ 200 terroristes neutralisés, plus les opérations des forces spéciales qui ont continué » soutient-il.
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3. Mali : Moscou s’est opposé à une enquête de l’ONU sur le massacre de Moura
malicom (avec AFP)- 13.04.2022
VETO. Vendredi, Moscou a bloqué une déclaration du Conseil de sécurité, rédigée par la France, demandant une « enquête indépendante » sur des allégations d’exactions.
… les versions divergent toujours entre les autorités maliennes qui affirment pour leur part avoir « neutralisé » 203 djihadistes dans cette localité et plusieurs ONG, dont Human Rights Watch qui a fait état de l’exécution sommaire de près de 300 civils par des soldats maliens associés à des combattants russes entre le 27 et le 31 mars à Moura.
– Les enquêtes indépendantes bloquées –
Samedi, depuis Gao, au Mali, la ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a également exigé une enquête sur les « atrocités » commises fin mars à Moura, renouvelant ses doutes quant au maintien de l’engagement militaire allemand dans le pays. « Nous voyons que les soldats maliens sont formés de manière formidable par des soldats allemands hautement motivés et qualifiés, et qu’ils partent ensuite en mission avec ces capacités, par exemple avec des forces russes, voire avec des mercenaires », a-t-elle déclaré. « Et la question se pose alors de savoir si cela peut être compatible avec nos valeurs, surtout si nous devons ensuite assister à des atrocités comme à Moura », a-t-elle poursuivi.
Un tribunal militaire malien a bien annoncé, la semaine dernière, sous la pression de la communauté internationale, l’ouverture d’une enquête. Mais les autorités refusent toujours que les Nations unies – à travers la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui a ouvert une enquête – se rendent sur place.
La mission Minusma de l’ONU « a cherché à accéder à la zone et a pu effectuer un survol de reconnaissance le 3 avril », a dit, jeudi, l’émissaire de l’ONU pour le Mali, El-Ghassim Waneau Conseil de sécurité. Mais « l’autorisation de déploiement d’une mission intégrée n’a, jusqu’à présent, pas été autorisée », a déploré l’émissaire. « Si l’annonce, hier soir (mercredi), par le procureur du tribunal militaire de Mopti de l’ouverture d’une enquête (…) est une initiative bienvenue, il est impératif que les autorités maliennes apportent la coopération nécessaire à ce que la Minusma ait accès au site des violations alléguées, conformément à son mandat », a-t-il souligné.
Depuis le début de l’année, la Minusma a ouvert dix-sept enquêtes sur des allégations d’attaques contre des civils, d’arrestations extrajudiciaires, de mauvais traitements, de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans le centre du Mali.
– « Nous avons aidé nos amis maliens » –
Dans ce contexte, la junte malienne a reçu le soutien de son allié russe. En effet, Moscou a bloqué la demande du Conseil de sécurité de l’ONU d’avoir des « enquêtes indépendantes » sur ce massacre présumé intervenu fin mars de plusieurs centaines de civils. Cette demande figurait dans une déclaration rédigée par la France et qui a été soumise à l’approbation du Conseil de sécurité. Le texte soulignait la « profonde préoccupation » de ses membres « face aux allégations de violations et atteintes aux droits humains au Mali » et réclamait « des enquêtes approfondies et indépendantes pour établir les faits, trouver les responsables et les traduire en justice ».
La Russie, soutenue par la Chine, s’y est opposée, selon plusieurs sources diplomatiques jointes par l’AFP. Moscou et Pékin « ne voyaient pas la nécessité » de ce texte, jugé « prématuré » alors qu’une enquête a été ouverte par les autorités maliennes, a indiqué à l’AFP un de ces diplomates sous le couvert de l’anonymat.
Le ton est totalement différent du côté de Moscou. Le ministère russe des Affaires étrangères est allé jusqu’à féliciter le Mali ou plutôt la junte qui a pris le pouvoir depuis août 2020, pour sa « victoire importante » contre le « terrorisme » et qualifié de « désinformation » les allégations sur le massacre de civils par les forces maliennes, tout comme celles sur l’implication de mercenaires russes de la société privée Wagner dans l’opération. Tout en accusant l’Occident d’avoir « mis en scène » une campagne visant à « mettre l’accent sur la participation de Moscou dans des crimes de guerre ». « Nous avons aidé nos amis maliens et nous allons continuer de le faire », poursuit le communiqué. Un soutien sans faille entre les deux pays alliés, qui s’est illustré, le jeudi 7 avril, lorsque Bamako a voté contre la résolution sur la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’organisation multilatérale à l’Assemblée générale de l’ONU.
La France et les Occidentaux dénoncent l’appel fait, selon eux, par les autorités maliennes au groupe de sécurité privée russe Wagner, aux agissements controversés. Les autorités maliennes assurent ne pas recourir à des mercenaires et parlent de coopération d’État à État avec la Russie.
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Foto (c) Arne Immanuel Bänsch/dpa: Des soldats malien.ne.s während der Ausbildung – Malische Soldat*innen während ihrer Ausbildung (Archivbild).
1. Mali: Mehr als 200 tote Kämpfer nach Großoffensive
Frankfurter Rundschau – 02.04.2022, 17:08
Nach dem Putsch im vergangenen Jahr ist die Zukunft der internationalen Mission in Mali unklar. Die Militärregierung des Landes gibt nun an, gegen Terroristen vorgegangen zu sein.
Bamako – Im westafrikanischen Krisenstaat Mali hat die Armee bei einem Großeinsatz gegen mutmaßliche Terroristen nach eigenen Angaben 203 Menschen getötet und 51 festgenommen.
Bei der am 23. März gestarteten Offensive in der Region um den Ort Moura seien auch zahlreiche Waffen beschlagnahmt oder zerstört worden – darunter rund 200 Motorräder, hieß es in einer am späten Freitagabend veröffentlichten Erklärung des Militärstabs.
Die Armee betonte in der Erklärung, ihre Aktionen seien von internationalem Recht und den Menschenrechten geleitet. Sie reagierte damit auf „verleumderische Spekulationen“ in den sozialen Medien, wonach auch etliche Zivilisten unter den Toten seien.
In dem Krisenstaat, der seit 2012 drei Militärputsche durchlitten hat, sowie den umliegenden Ländern sind seit Jahren Terrorgruppen aktiv, einige haben Al-Kaida oder dem Islamischen Staat die Treue geschworen. In dem Staat sind UN- und EU-Missionen aktiv, an denen sich auch die Bundeswehr beteiligt. Bundesverteidigungsministerin Christine Lambrecht hatte vergangene Woche in New York einen ausreichenden Schutz der Soldaten als Voraussetzung für das weitere Engagement der Bundeswehr genannt. Frankreichs angekündigter Truppenabzug stelle eine Lücke hinsichtlich der Sicherheit dar, die wieder gefüllt werden müsse.
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2. Malis Militär: Mehr als 200 „Terroristen“ bei Großeinsatz getötet
Deutsche Welle – 02.04.2022
Unter den Opfern der Armee-Aktion dürften vermutlich Islamisten, aber auch wieder Zivilisten sein. Malis Militärregierung nimmt es laut UN nicht so genau, wenn es um die Sicherung der eigenen Macht geht.
Bei einem Großeinsatz gegen mutmaßliche Terroristen im Landesinneren hat die malische Armee nach eigenen Angaben 203 Kämpfer getötet und 51 weitere festgenommen. Bei dem Einsatz vom 23. bis zum 31. März in einer „Terroristen-Hochburg“ in der Gegend von Moura seien außerdem zahlreiche Waffen und sonstiges technisches Material hebeschlagnahmt worden – darunter auch rund 200 Motorräder.
In Online-Netzwerken war zuvor berichtet worden, dass in Moura Dutzende Menschen getötet worden seien, darunter Zivilisten. Weder diese Berichte noch die Angaben der Armee ließen sich unabhängig überprüfen. Nach Angaben der UN-Friedensmission in Mali (MINUSMA) hat die Gewalt in dem Sahelstaat in letzter Zeit zugenommen. Die Lage an den Grenzen zu Burkina Faso und Niger habe sich „beträchtlich verschlechtert“, hieß es.
In einem vertraulichen Bericht an den UN-Sicherheitsrat, aus dem die Nachrichtenagentur AFP diese Woche zitierte, heißt es, zwar gebe es in Mali „verbreitete Angriffe von Extremisten“, die Anti-Terror-Maßnahmen hätten jedoch auch „verheerende Konsequenzen für die Zivilbevölkerung“. Der Staat müsse alles in seiner Macht stehende tun um sicherzustellen, „dass seine Militäraktionen, einschließlich jener seiner bilateralen Partner, in Übereinstimmung mit seinen internationalen Verpflichtungen ausgeübt werden“, erklärte UN-Generalsekretär António Guterres in dem Bericht.
Die malische Armee versicherte ihrerseits in einer Mitteilung zu dem Militäreinsatz in Moura, sie lasse sich von internationalem Recht und den Menschenrechten leiten. Zugleich forderte sie „Zurückhaltung gegenüber verleumderischen Spekulationen“.
Islamisten seit zehn Jahren im Aufstand
In Mali hatte im Jahr 2012 eine islamistische Aufstandsbewegung begonnen, die sich dann auf die Nachbarstaaten Burkina Faso und Niger ausweitete. (…)
Katja Keul, Staatssekretärin im AA: „Deutschland will malische Bevölkerung weiter unterstützen“ (Video ansehen 01:41)
(…)
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3. Russland und China blockieren Ermittlungen nach Massaker in Mali
Frankfurt a.M. (epd) – 10.04.2022
Der UN-Sicherheitsrat hat Medienberichten zufolge unabhängige Ermittlungen nach einem Massaker mit mehreren hundert Toten in Mali abgelehnt. Russland und China hätten eine entsprechende Erklärung blockiert, berichtete der französische Sender RFI am späten Samstagabend unter Berufung auf Diplomaten. Menschenrechtlern zufolge waren bei einem so genannten Anti-Terroreinsatz Ende März in dem Ort Moura in Zentralmali 300 Zivilisten getötet.
In dem von Frankreich eingebrachten Textentwurf hätte der Sicherheitsrat seine „große Besorgnis“ über die mutmaßlichen Verletzungen der Menschenrechte in Mali ausgedrückt und unabhängige Ermittlungen gefordert, um die Verantwortlichen zur Rechenschaft ziehen zu können. Der UN-Sonderbeauftragte für Mali, El-Ghassim Wane, hatte die malischen Behörden am Donnerstag bereits zur Zusammenarbeit aufgerufen, sodass die UN-Mission Minusma den Ort besuchen könne. Das malische Militär hatte am Donnerstag eigene Ermittlungen angekündigt.
In Moura, südlich der Stadt Mopti, hatten laut einem Bericht von Human Rights Watch malische Soldaten zusammen mit verbündeten – mutmaßlich russischen – Bewaffneten 300 Zivilisten getötet. Hunderte Männer, darunter Bewohner des Ortes sowie Händler, wurden demnach von den Streitkräften festgehalten. Über einen Zeitraum von mehreren Tagen hätten die Sicherheitskräfte immer wieder Gruppen von bis zu zehn Menschen hingerichtet. Die Menschenrechtsorganisation sprach von der „schlimmsten Gräueltat“ in dem seit Jahren anhaltenden Konflikt. Die malische Militärregierung hatte zuvor erklärt, bei einem Anti-Terrorkampf etwa 200 Islamisten getötet zu haben. Berichten zufolge sind in Mali auch mehrere hundert russische Söldner des Kreml-nahen Wagner-Konzerns stationiert.
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Foto (c) Präsidentschaft Mali: Malis derzeitiger starker Mann: Militärchef Oberst Assimi Goïta