1. Editorial: Die öffentliche Entwicklungshilfe, ultimative Waffe für Frankreich!
Le Pélican – 24 Nov 2022
Am Freitag, den 17. November, veröffentlichten französische Medien, die dem Quai d’Orsay nahestehen, Nachrichten über die Aussetzung der öffentlichen Entwicklungshilfe (Aide Publique au Développement, APD) Frankreichs für Mali.
2. Kommuniqué des Ministerrats vom Mittwoch, dem 23. November 2022
maliweb – 23 Nov 2022
Nach Vorlage des Berichts des Ministers für Territorialverwaltung und Dezentralisierung verabschiedete der Ministerrat den Entwurf eines Dekrets, mit dem die Aktivitäten bestimmter Vereinigungen und Stiftungen auf dem Staatsgebiet der Republik Mali verboten werden.
Die Erfordernisse der Verteidigung, der Unabhängigkeit und der Souveränität Malis im Rahmen der Neugründung des Staates …
In Kurzform:
3. Mali: Frankreich setzt Entwicklungshilfe aus – Mali suspendiert französische NGOs
africa-live – 22.11 2022
Die Übergangsregierung Malis bricht ihr Schweigen nach der Ankündigung Frankreichs, seine öffentliche Entwicklungshilfe für Mali aufgrund der malisch-russischen Militärkooperation und der Gefahr der Zweckentfremdung dieser Hilfe auszusetzen.
DEUTSCH WEITER (IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEN FRZ. ORIGINALEN
Edito : L’APD, l’arme ultime pour la France !
Le Pélican – 24 Nov 2022
Par Gaoussou Madani Traoré, dirpub „Le Pelican“
Le vendredi 17 novembre, des medias français proches du Quai d’Orsay ont publié des nouvelles relatives à la suspension de l’Aide Publique au Développement (APD) de la France en direction du Mali. C’est notamment le cas du quotidien français Le Monde qui cite une source diplomatique hexagonale.Même si cette décision n’est pour le moment qu’officieuse, d’ores et déjà, elle suscite en France une grande incompréhension des Associations et ONG. Dont la Coordination des Elus-es-Français-es-d’origine malienne (CEFOM), Maison des associations de Montreuil. Celle-ci prévient les autorisés françaises de l’urgence de revenir sur leur « décision injuste ».
La CEFOM estime que la suspension des financements de l’APD en direction du Mali, y compris la part qui transite par des organisations humanitaires, est une décision qui va énormément entraver le monde associatif en France et au Mali. Mais aussi et surtout, elle considère que « Cette décision des autorités françaises est d’autant plus inacceptable qu’elle participe à la dégradation de la situation sur place et des relations entre nos deux pays ».
Cette inquiétude est d’autant plus justifiée que l’ONU estime à plus de sept millions, soit 35% des maliens qui ont actuellement besoin de l’aide humanitaire. Alors, pourquoi les autorités francaises veulent tant suspendre l’APD en direction du Mali ? Une « aide » que Paris a toujours présenté comme « humanitaire » ? Mais que représente l’APD de la France en direction du Mali ? Dans l’hypothèse de sa suspension, quel impact aurait-elle sur l’économie malienne ?
Une chose est certaine, Paris est en train de faire de l’APD : une arme ultime en vue de la déstabilisation de Bamako. Selon la Banque mondiale, l’APD reçue par le Mali en 2020 s’élevait à environ 861 milliards FCFA. Le montant engagé d’APD de la France au Mali était de 233 millions d’euros (soit environ 153 milliards FCFA) y compris 95,6 millions d’euros. Alors que le budget d’Etat du Mali de 2023 prévoit des recettes de 2 199,908 milliards de FCFA et des dépenses s’établissant à 2 895,903 Milliards de FCFA. Il présente donc un déficit budgétaire global de 695,995 milliards FCFA. Ce déficit budgétaire est habituellement financé en partie par l’APD. Pour cette raison, certaines organisations de la société civile française estime que la suspension de l’APD pourrait avoir de lourdes conséquences sur la population malienne.
Dans le même registre, notre confrère « Le Monde » révèle qu’un courrier est adressé au président français Emmanuel Macron par le collectif Coordination Sud. Lequel, regroupant des ONG françaises de solidarité internationale, indique que la suspension de l’Aide Publique au Développement (APD), allouée par Paris, « entraînera l’arrêt d’activités essentielles voire vitales menées […] au profit de populations en situation de grande pauvreté ». Ainsi au total, près de 70 projets de développement en cours ou prévus dans notre pays, les prochaines années, pourraient être stoppés en cas d’application de la mesure. Cette projection n’est pas fausse.
Toutefois, de nombreux analystes économiques, parmi lesquels des africains, considèrent que l’APD est sans importance pour les économies réelles en Afrique. Dans leurs travaux de recherche, ils démontrent que les retombées de cette « aide » profitent plutôt aux multinationales occidentales opérant en Afrique qu’aux pays bénéficiaires. D’autant que la France se sert de son APD pour contraindre les Etats africains (notamment les anciennes colonies) à privilégier les entreprises hexagonales pour l’obtention de marchés publics juteux. Dont la valeur colossale dépasse de loin, le montant alloué à aider nos pays.
En d’autres termes, ces analystes estiment que l’APD n’est qu’un machin de la coopération française qui permet d’asservir les Etats africains pour mieux exploiter leurs richesses. On pourrait donc caricaturer le scénario comme tel : la France donne aux pays africains des miettes par la main gauche et les récupère par la main droite mais en pactole.
Au regard de cette triste réalité, Bamako a décidé de résister pour refuser le chantage de Paris, en acceptant de se passer de son APD. Comme la réponse du berger à la bergère, les autorités maliennes ont décidé, avant-hier, d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire. Mais faudrait-il que les populations maliennes comprennent tous les enjeux de ce bras de fer entre Paris et Bamako, en redoublant de résilience. Car, pour pouvoir asseoir la souveraineté de leur pays, les maliens doivent forcément consentir d’énormes efforts.
C’est hélas le prix à payer !
© 2022 Le Pélican
2. Communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2022
maliweb – 23 Nov 2022
Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant interdiction des activités de certaines associations et fondations sur le territoire de la République du Mali.
Les exigences de la défense, de l’indépendance et de la souveraineté du Mali dans le cadre de la refondation de l’Etat, ont amené le Président de la Transition, Chef de l’Etat à définir les trois principes suivants qui doivent guider l’action gouvernementale :
le respect de la souveraineté du Mali ;
le respect des choix de partenaires et des choix stratégiques opérés par le Mali ;
la prise en compte des intérêts vitaux du Peuple malien dans les décisions.
En application de ces principes, le Gouvernement de la Transition a rejeté les fausses accusations de la France contre notre pays, ainsi que des mesures unilatérales et perfides violant la souveraineté du Mali en décidant entre autres de « l’octroi direct aux Organisations non Gouvernementales françaises des fonds mis à disposition dans le cadre de l’action humanitaire de la France au Mali ».
Le présent projet de décret est adopté pour interdire avec effet immédiat, toutes les activités menées par les Associations, les Organisations Non Gouvernementales et assimilés opérant sur le territoire de la République du Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France.
La mesure concerne aussi bien les associations nationales ordinaires, les associations signataires d’accord-cadre avec l’Etat, que les associations étrangères et les fondations.
(…)
© 2022 maliweb.net
Résumé:
3. France-Mali : La France suspend son aide au développement. Le Mali suspend les ONG françaises
lefaso.net – 21 novembre 2022 à 22:11
Le gouvernement de la transition du Mali sort de son silence suite à l’annonce de l’Hexagone de suspendre son aide publique au développement à destination du Mali, en raison de la coopération militaire Mali-Russie et des risques de détournement de cette aide.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 21 novembre 2022, le porte-parole du gouvernement, Colonel Abdoulaye Maïga, réaffirme qu’il s’agit des „allégations fantaisistes“ et qui n’ont pas de fondement.
Le porte-parole du gouvernement considère l’annonce de la France „comme un non événement“, car c’est un „subterfuge destiné à tromper et manipuler l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali“.
Dans ce même communiqué, le gouvernement de la transition malienne a tenu à rappeler les trois principes de la refondation du pays. Il s’agit du respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix des partenaires et des choix stratégiques opérés par le Mali ; et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions.
Par ailleurs, le gouvernement de la Transition malienne a décidé d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur le financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.
© 2022 lefaso.net
1. Editorial: Die öffentliche Entwicklungshilfe, ultimative Waffe für Frankreich!
Le Pélican – 24 Nov 2022
Von Gaoussou Madani Traoré, Chefredakteur von „Le Pelican“
Am Freitag, den 17. November, veröffentlichten französische Medien, die dem Quai d’Orsay nahestehen, Nachrichten über die Aussetzung der öffentlichen Entwicklungshilfe (Aide Publique au Développement, APD) Frankreichs für Mali. Namentlich die französische Tageszeitung Le Monde, die sich auf eine diplomatische Quelle aus Frankreich beruft. Auch wenn diese Entscheidung bislang nur inoffiziell ist, stößt sie in Frankreich bereits jetzt bei Verbänden und NGOs auf großes Unverständnis. Darunter auch die Koordination der gewählten Franzosen malischer Herkunft (CEFOM) im Maison des Associations in Montreuil. Die CEFOM ruft die französischen Behörden eindringlich dazu auf, ihre „ungerechte Entscheidung“ zu revidieren.
Die CEFOM ist der Ansicht, dass die Aussetzung der APD-Finanzierung für Mali, einschließlich des Anteils, der über humanitäre Organisationen fließt, eine Entscheidung ist, die die gemeinnützige Arbeit in Frankreich und Mali massiv behindern wird. Aber auch und vor allem ist sie der Ansicht, dass „diese Entscheidung der französischen Behörden umso inakzeptabler ist, als sie zur Verschlechterung der Situation vor Ort und der Beziehungen zwischen unseren beiden Ländern beiträgt“.
Diese Sorge ist umso berechtigter, als die UNO schätzt, dass mehr als sieben Millionen bzw. 35% der Malier derzeit humanitäre Hilfe benötigen. Warum also wollen die französischen Behörden die öffentliche Entwicklungshilfe für Mali unbedingt aussetzen? Eine „Hilfe“, die Paris immer als „humanitär“ dargestellt hat? Aber was stellt die APD Frankreichs gegenüber Mali dar? Wie würde sich die Aussetzung der APD auf die malische Wirtschaft auswirken?
Eines ist sicher: Paris ist dabei, die APD zu einer ultimativen Waffe im Hinblick auf die Destabilisierung Bamakos zu machen. Laut Weltbank belief sich die APD, die Mali im Jahr 2020 erhielt, auf rund 861 Milliarden FCFA. Die zugesagte APD Frankreichs an Mali betrug 233 Millionen Euro (ca. 153 Milliarden FCFA), einschließlich 95,6 Millionen Euro. Der Staatshaushalt Malis für 2023 sieht Einnahmen in Höhe von 2.199,908 Mrd. FCFA und Ausgaben in Höhe von 2.895,903 Mrd. FCFA vor. Es weist somit ein Haushaltsdefizit von insgesamt 695,995 Milliarden FCFA (1,061 Mrd.€) auf. Dieses Haushaltsdefizit wird üblicherweise teilweise aus öffentlicher Entwicklungshilfe finanziert. Aus diesem Grund sind einige Organisationen der französischen Zivilgesellschaft der Ansicht, dass die Aussetzung der APD schwerwiegende Folgen für die malische Bevölkerung haben könnte.
In diesem Zusammenhang berichtet unser Kollege von „Le Monde“, dass das Kollektiv „Coordination Sud“ einen Brief an den französischen Präsidenten Emmanuel Macron gerichtet hat. Darin heißt es, dass die Aussetzung der von Paris gewährten öffentlichen Entwicklungshilfe „die Einstellung wesentlicher oder sogar lebenswichtiger Aktivitäten zur Folge haben wird, die […] zugunsten von Bevölkerungsgruppen in großer Armut durchgeführt werden“. Insgesamt könnten fast 70 Entwicklungsprojekte, die in unserem Land laufen oder in den nächsten Jahren geplant sind, gestoppt werden, wenn die Maßnahme umgesetzt wird. Diese Projektion ist nicht falsch.
Allerdings sind viele Wirtschaftsanalysten, darunter auch afrikanische, der Ansicht, dass die APD für die Realwirtschaft in Afrika irrelevant ist. In ihren Forschungsarbeiten weisen sie nach, dass die Auswirkungen dieser „Hilfe“ eher den in Afrika tätigen westlichen multinationalen Unternehmen zugutekommen als den Empfängerländern. Dies gilt umso mehr, als Frankreich seine APD dazu nutzt, afrikanische Staaten (insbesondere die ehemaligen Kolonien) dazu zu zwingen, bei der Vergabe lukrativer öffentlicher Aufträge Unternehmen aus dem Hexagon/Frankreich zu bevorzugen. Deren immenser Wert übersteigt bei weitem den Betrag, der zur Unterstützung unserer Länder bereitgestellt wurde.
Mit anderen Worten, diese Analysten sind der Ansicht, dass die APD nur ein Instrument der französischen Entwicklungszusammenarbeit ist, das es ermöglicht, die afrikanischen Staaten zu gängeln, um ihre Reichtümer besser ausbeuten zu können. Man könnte das Szenario also so karikieren: Frankreich gibt den afrikanischen Ländern mit der linken Hand Brosamen und holt sie mit der rechten Hand wieder zurück, aber in Form eines großen Geldsegens.
Angesichts dieser traurigen Realität hat Bamako beschlossen, Widerstand zu leisten, um die Erpressung durch Paris abzulehnen, indem es zustimmt, ohne APD auszukommen. Als Retourkutsche beschlossen die malischen Behörden vorgestern, mit sofortiger Wirkung alle Aktivitäten zu verbieten, die von NGOs durchgeführt werden, die in Mali mit französischer Finanzierung oder materieller oder technischer Unterstützung tätig sind, einschließlich im humanitären Bereich. Allerdings müsste die malische Bevölkerung alle Zusammenhänge dieses Kräftemessens zwischen Paris und Bamako verstehen und ihre Widerstandskräfte verdoppeln. Denn um die Souveränität ihres Landes zu erlangen, müssen die Malier zwangsläufig enorme Anstrengungen unternehmen.
Das ist leider der Preis, den wir zahlen müssen!
© 2022 Le Pélican
2. Kommuniqué des Ministerrats vom Mittwoch, dem 23. November 2022
maliweb – 23 Nov 2022
Nach Vorlage des Berichts des Ministers für Territorialverwaltung und Dezentralisierung verabschiedete der Ministerrat den Entwurf eines Dekrets, mit dem die Aktivitäten bestimmter Vereinigungen und Stiftungen auf dem Staatsgebiet der Republik Mali verboten werden.
Die Erfordernisse der Verteidigung, der Unabhängigkeit und der Souveränität Malis im Rahmen der Neugründung des Staates veranlassten den Präsidenten des Übergangs und Staatschef, die folgenden drei Grundsätze festzulegen, die das Regierungshandeln leiten sollen:
die Achtung der Souveränität Malis ;
die Achtung der Wahl der Partner und der von Mali getroffenen strategischen Entscheidungen ;
die Berücksichtigung der vitalen Interessen des malischen Volkes bei den Entscheidungen.
In Anwendung dieser Grundsätze wies die Übergangsregierung die falschen Anschuldigungen Frankreichs gegen unser Land sowie einseitige und perfide Maßnahmen, die die Souveränität Malis verletzten, zurück, indem sie unter anderem beschloss, „die im Rahmen der humanitären Aktion Frankreichs in Mali zur Verfügung gestellten Mittel den französischen Nichtregierungsorganisationen direkt zukommen zu lassen“.
Der vorliegende Dekretentwurf wird verabschiedet, um mit sofortiger Wirkung alle Aktivitäten von Verbänden, Nichtregierungsorganisationen und ähnlichen Organisationen zu verbieten, die auf dem Staatsgebiet der Republik Mali tätig sind und von Frankreich finanziert oder materiell oder technisch unterstützt werden.
Die Maßnahme betrifft sowohl gewöhnliche nationale Vereinigungen, Vereinigungen, die ein Rahmenabkommen mit dem Staat unterzeichnet haben, als auch ausländische Vereinigungen und Stiftungen.
(…)
© 2022 maliweb.net
In Kurzform:
3. Mali: Frankreich setzt Entwicklungshilfe aus – Mali suspendiert französische NGOs
africa-live – 22.11 2022
Die Übergangsregierung Malis bricht ihr Schweigen nach der Ankündigung Frankreichs, seine öffentliche Entwicklungshilfe für Mali aufgrund der malisch-russischen Militärkooperation und der Gefahr der Zweckentfremdung dieser Hilfe auszusetzen.
In einer am Montag, den 21. November 2022, veröffentlichten Erklärung bekräftigte der Regierungssprecher Colonel Abdoulaye Maïga, dass es sich um „fantasievolle Behauptungen“ handele, die jeder Grundlage entbehrten.
Der Regierungssprecher hält die Ankündigung Frankreichs „für ein Non-Event“, da es sich um ein „Täuschungsmanöver zur Täuschung und Manipulation der nationalen und internationalen Öffentlichkeit mit dem Ziel der Destabilisierung und Isolierung Malis“ handele.
In derselben Pressemitteilung erinnerte die malische Übergangsregierung an die drei Grundsätze für die Neugründung des Landes. Dabei handelt es sich um die Achtung der Souveränität Malis; die Achtung der Entscheidungen der Partner und der von Mali getroffenen strategischen Entscheidungen; und die Berücksichtigung der vitalen Interessen des malischen Volkes bei den Entscheidungen.
Darüber hinaus hat die malische Übergangsregierung beschlossen, mit sofortiger Wirkung alle Aktivitäten zu verbieten, die von NGOs durchgeführt werden, die in Mali mit finanzieller, materieller oder technischer Unterstützung Frankreichs tätig sind, einschließlich im humanitären Bereich.
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