3. Baumwollsaison 2021/2022: Mali, der führende Baumwollproduzent in der FCFA-Zone
Le Témoin – 20.12.2021
Mali wird in dieser Erntesaison 2021/22 (wieder !, Ed.) der führende Baumwollproduzent der afrikanischen FCFA-Zone sein.
2. Internationaler Tag der Baumwolle: Werbung für „Made in Mali“
Maliweb.org – 12 octobre 2021
Anlässlich der Feierlichkeiten zum dritten Weltbaumwolltag am 7. Oktober 2021 organisierten die Akteure des Baumwollsektors eine Konferenz im Hôtel de l’Amitié in Bamako.
1. Mali: Nach einem Alptraumjahr will das Land seine Baumwollproduktion wieder ankurbeln
RFI – 11.03.2021
Im Jahr 2020 brach die Baumwollproduktion in Mali um drei Viertel ein, von 700.000 auf 147.000 Tonnen. Verbittert über eine Senkung des Erzeugerpreises und eine Streichung der Düngemittelsubventionen wandten sich die Baumwollbauern vom weißen Gold ab.
DEUTSCH WEITER (IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEN LETZTEN FOTOS
3. Campagne cotonnière 2021/2022 : Le Mali, premier producteur de coton de la zone franc
Le Témoin – 20/12/2021
Par Amidou Keita
Le Mali sera le 1er producteur de coton de la zone franc africaine pour la campagne 2021/22. Il sera suivi du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. C’est du moins ce qu’à annoncé, dans un rapport, le département Américain chargé de l’Agriculture (USDA), en date du 26 septembre 2021.
[La zone franc africaine, telle que définie par les estimations de l’offre et de la demande agricole mondiale de l’USDA, comprend dix pays francophones d’Afrique de l’Ouest dont la production totale de coton au cours des trois dernières années classe la région au sixième rang mondial des producteurs de coton.]
Selon le dit rapport, en termes de superficie, le Mali a cultivé 795 000 hectares, soit une hausse de 630 000 hectares (382 %) par rapport à la récolte boycottée de l’année dernière. Et sur les conditions de récolte, l’USDA explique qu’elles ont été excellentes au début du mois de septembre après que la plupart des grandes régions productrices de coton ont reçu des précipitations moyennes supérieures à la moyenne du 1er juin au 10 septembre. Les pluies supérieures à la moyenne en août ont également stimulé les réserves d’humidité du sol et aidé les cultures ensemencées tardivement à se remettre d’une saison agricole retardée, ajoute l’USDA. Les mesures du pourcentage de la végétation saisonnière moyenne et de l’indice de végétation par différence normalisée dérivées par satellite indiquent que les conditions des cultures, au début du mois de septembre, varient de la moyenne à supérieure à la moyenne pour la majeure partie de la région. Et, selon les estimations de l’USDA, c’est la région de Sikasso qui occupe la première place en termes de production de coton de la zone franc africaine, avec une production d’environ de 65 % de la production totale du Mali. Dans cette région, ajoute le rapport, les précipitations cumulatives étaient supérieures à la moyenne de juin à septembre et les mesures de l’IVDN des terres cultivées étaient moyennes à supérieures à la moyenne vers la mi-septembre. Quant aux capsules de coton, toujours à Sikasso, elles ont commencé à s’ouvrir en début septembre et la récolte s’étend de la fin octobre à décembre, précise le département américain.
Quant à la campagne de commercialisation 2021/2022, elle s’annonce également favorable après une superficie presque record. Et c’est dans cette perspective que l’administration de la holding, après avoir relevé les défis de la relance et de production du coton, a effectué des visites au niveau des ports autonomes de Dakar et de Lomé. Objectifs : s’enquérir des conditions de transports et de stockage des balles de coton.
© 2021 Le Témoin
2. Journées mondiales du coton : Promotion du « made in Mali »
Maliweb.org – 12 octobre 2021
Par Hatouma Traoré
A l’occasion de la célébration de la 3ème édition de la Journée Mondiale du Coton, les acteurs de la filière ont animé une conférence débat à l’Hôtel de l’Amitié de Bamako, le 07 octobre 2021.
… Pour cette année, la troisième édition a été placé sous la thématique de suivante : „La Faible Consommation Locale du Coton“. (…)
Cheick Oumar Tidiane Doucouré, le DGA de la CMDT (Compagnie malienne pour le développement des textiles) a remercié le Président de la Transition, Assimi Goïta, et le Chef du gouvernement, Choguel Kokala Maïga, pour leur soutien remarquable à l’endroit de la filière du coton.
« Pourquoi donc, le coton ?
Premier produit d’exportation pour le Benin, le Burkina-Faso, le Mali et le Tchad, le coton est une filière stratégique pour ces quatre pays qui sont à l’initiative, mais qui ont été rejoints plus tard par la République de Côte-d’Ivoire. « Le coton a une dimension économique pour notre pays, et il contribue à hauteur de 15% dans le Produit Intérieur Brut (PIB). Le coton fait vivre dans notre pays plus de 4.500.000 personnes, c’est des milliers d’emplois à travers des usines, des saisonniers, des économies locales. Le coton est une boule bancaire qui travaille chaque année pour mobiliser plus de 200.000.000.000 FCFA de revenu pour injecter au niveau de la filière coton, pour que les populations à ce niveau puissent payer les services de santé, d’éducation. Le coton, au-delà de sa dimension économique, fait partie de notre culture, de notre social. Tout se fait à partir du coton», a expliqué M. Doucouré.
Le Haut Fonctionnaire de la Défense auprès du Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Col. Harouna HAÏDARA a apporté des précisions par rapport à la journée et sur le thème : « L’importance du coton pour notre pays n’est plus à démontrer. Fournissant des revenues à environ quatre millions de personnes, le coton contribue à 22% de recettes d’exploitations ; 11,03% de recettes budgétaires d’Etat et 15% de PIB», a-t-il précisé
Et le colonel Harouna Haïdara d’ajouter : « Les objectifs visés de cette journée sont : donner une visibilité et une reconnaissance au coton et à toutes les parties prenantes actives dans la production, la transformation et le commerce du coton ; impliquer les donateurs et les bénéficiaires, et renforcer l’assistance au développement pour le coton, rechercher de nouvelles collaborations avec les secteurs privés et les investisseurs pour les industries liées au coton et la production des pays en développement. Enfin favoriser les avancées technologiques ainsi que la poursuite et la recherche du développement concernant le coton ».
Le Col.Haidara a souligné que « le thème retenu pour la troisième (3ème) édition est assez révélateur. C’est un thème qui nous interpelle tous, nous, acteurs de l’économie, à œuvrer à la transformation locale du produit qui constitue une matière première essentielle où bon nombre de nos produits de consommation et permet de créer des emplois et de recherche.»
Le Secrétaire général du développement rural, Daniel Simone Kéléma et le Représentant des acteurs de la filière du coton, Colonel Moussa Diabaté, ont témoigné que le coton est un moyen sûr pour lutter contre la pauvreté.
Des visites de stands présentant des produits à base de coton et un défilé de mode en cotonnade ont meublé cette cérémonie de lancement des activités de la Journée Mondiale du coton, qui va continuer une semaine durant avec l’échange entre les acteurs.
© 2021 maliweb.org
1. Mali: après une année cauchemardesque, le pays veut relancer sa production de coton
RFI – 11.03.2021
L’année 2020 a vu la production de coton s’effondrer des trois quarts au Mali, passant de 700 000 à 147 000 tonnes. Echaudés par une baisse du prix au producteur et une suppression de la subvention sur les engrais, les cotonculteurs se sont détournés de l’or blanc. Mais il est stratégique pour le Mali et le ministère de l’Agriculture multiplie les concertations avec le monde agricole pour relancer la production.
Quand le coton flétrit, le Mali est à genoux. La filière fait vivre plus de quatre millions de personnes et pèse 14 % de la richesse nationale. Du moins pesait, car l’an dernier, la production s’est effondrée des trois quarts, laissant le pays stupéfait devant une telle déconfiture. Certes la demande internationale, notamment chinoise, a baissé de 30 % en raison de la pandémie de Covid-19, mais l’explication tient en deux décisions malencontreuses. (VOIR AUSSI => DIE LAGE IM BAUMWOLLSEKTOR IST NICHT ROSIG – Baisse de 75 % dans la production de coton au Mali , MALI-INFOS 19.10.2020)
Le prix d’achat garanti par l’État est passé de 275 francs CFA le kilo en 2019 à 200 francs pour la campagne 2020. Et la subvention sur les engrais a été suspendue renchérissant le sac d’engrais de moitié. Résultat, les cotonculteurs ont délaissé l’or blanc.
« Ils n’ont pas laissé les terres à l’abandon, ils ont cultivé des céréales telles que le mil, le maïs, etc. Mais malheureusement, il en est résulté une perte importante de cash-flow (flux de trésorerie, NDLR) au niveau des ménages, des producteurs et des populations », explique Mahmoud Ould Mohamed, ministre malien de l’Agriculture.
Éviter de répéter les mêmes erreurs en 2021
Pour l’État aussi la perte est lourde, en termes de recettes en devises, le coton étant le deuxième poste d’exportation derrière le métal jaune. Le ministre de l’Agriculteur veut donc éviter de répéter les erreurs. Le prix d’achat garanti du coton va remonter, assure-t-il. « Cela va être un prix incitateur. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que le prix d’achat de base du coton (pour la campagne, NDLR) 2021-2022 soit très, très attractif, tout en tenant compte des équilibres macro-économiques et de l’évolution des cours sur le marché mondial. »
Le gouvernement doit aussi encore décider dans quelles proportions la subvention sur les engrais sera rétablie cette année comme l’espèrent les cotonculteurs. « Les questions relatives à la subvention des intrants ont fait l’objet de larges débats lors des assises nationales du coton. Des propositions pertinentes ont été faites par les acteurs et les partenaires de la filière. Ces propositions sont à l’étude par les équipes compétentes au sein de mon département, afin de choisir la meilleure option », ajoute le ministre de l’Agriculture.
Développer la transformation du coton
Au-delà de la prochaine campagne, le Mali souhaite accélérer le développement de la filière de transformation du coton. Celle-ci représente à peine 2 % de la production totale. La volonté n’est pas nouvelle, mais Mahmoud Ould Mohamed espère que les dispositifs d’incitation produisent rapidement des effets.
« On a accepté un certain nombre d’exonérations sur le dédouanement des équipements pour la transformation, des importations gratuites de pièces à partir de certains prix. On a accordé beaucoup de facilités aussi pour la création et le renforcement des unités de transformation de la fibre de coton. On a aussi des projets d’agropoles, des gens qui veulent faire toute une chaîne de valeur sur la production de coton. Nous sommes en train d’étudier les dossiers avec les ministères impliqués, ceux du Commerce, de l’Économie et des Finances », souligne Mahmoud Ould Mohamed.
Le ministre est d’autant plus attendu au tournant par les producteurs que seuls l’État malien et ses partenaires sont à même de pouvoir relancer durablement la filière.
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RFI – 29.12.2017 Getty Images/DeAgostini: Au Mali, la culture du coton est de nouveau leader en Afrique pour l’année 2017- Der Baumwollanbau in Mali hat 2017 wieder die Führung übernommen
3. Baumwollsaison 2021/2022: Mali, der führende Baumwollproduzent in der FCFA-Zone
Le Témoin – 20.12.2021
Von Amidou Keita
Mali wird in dieser Erntesaison 2021/22 (wieder !, Ed.) der führende Baumwollproduzent der afrikanischen FCFA-Zone sein. Es folgen Benin, Côte d’Ivoire und Burkina Faso. Das teilte zumindest das Landwirtschaftsministerium der Vereinigten Staaten (USDA) in einem Bericht vom 26. September 2021 mit.
Dem besagten Bericht zufolge wurden in Mali 795.000 Hektar bestellt, was einer Zunahme von 630.000 Hektar (382%) im Vergleich zur boykottierten Ernte des Vorjahres entspricht. Und zu den Erntebedingungen erklärt das USDA, dass sie Anfang September hervorragend waren, nachdem die meisten großen Baumwollanbaugebiete überdurchschnittliche Niederschläge gegenüber denen vom 1. Juni bis zum 10. September zu verzeichnen hatten. Überdurchschnittliche Regenfälle im August förderten auch die Feuchtigkeitsreserven des Bodens und halfen den spät ausgesäten Kulturen, sich von einer verspäteten landwirtschaftlichen Saison zu erholen, so das USDA weiter. Die satellitengestützten Messungen des Prozentsatzes der durchschnittlichen saisonalen Vegetation und des normalisierten Differenz-Vegetationsindexes zeigen, dass die Erntebedingungen Anfang September für den größten Teil der Region durchschnittlich bis überdurchschnittlich waren. Und nach Schätzungen des USDA ist es die Region Sikasso, die mit einer Produktion von rund 65% der Gesamtproduktion Malis den ersten Platz in der Baumwollproduktion der afrikanischen Franc-Zone belegt. (…) Was die Baumwollkapseln, wiederum in Sikasso, betrifft, so begannen sie sich Anfang September zu öffnen und die Ernte erstreckte sich von Ende Oktober bis Dezember, so das US-Ministerium.
Auch für das Handelsjahr 2021/2022 sieht es aufgrund der fast rekordverdächtigen Anbaufläche gut aus. In diesem Sinne hat die Verwaltung der Holdinggesellschaft, nachdem sie sich den Herausforderungen der Wiederbelebung und der Produktion von Baumwolle gestellt hatte, die autonomen Häfen von Dakar und Lomé besucht. Ziel war es, sich über die Bedingungen für den Transport und die Lagerung von Baumwollballen zu informieren.
© 2021 Le Témoin
2. Internationaler Tag der Baumwolle: Werbung für „Made in Mali“
Maliweb.org – 12 octobre 2021
Von Hatouma Traoré
Anlässlich der Feierlichkeiten zum dritten Weltbaumwolltag am 7. Oktober 2021 organisierten die Akteure des Baumwollsektors eine Konferenz im Hôtel de l’Amitié in Bamako.
… In diesem Jahr stand die dritte Auflage unter folgendem Motto: „La Faible Consommation Locale du Coton“ (Der geringe lokale Baumwolleinsatz. (…)
Cheick Oumar Tidiane Doucouré, der Generaldirektor der CMDT (Malische Gesellschaft für die Entwicklung der Textilien), dankte dem Übergangspräsidenten Assimi Goïta und dem Regierungschef Choguel Kokala Maïga für ihre bemerkenswerte Unterstützung für den Baumwollsektor.
Warum denn Baumwolle?
Baumwolle ist das wichtigste Exportprodukt für Benin, Burkina-Faso, Mali und den Tschad und ein strategischer Sektor für diese vier Länder, denen sich später auch die Republik Elfenbeinküste anschloss.
„Baumwolle hat eine wirtschaftliche Dimension für unser Land und trägt mit 15% zum Bruttoinlandsprodukt (BIP) bei. Baumwolle sichert den Lebensunterhalt von mehr als 4,5 Millionen Menschen in unserem Land und bietet Tausenden Arbeitsplätze in Fabriken, als Saisonarbeiter und in der lokalen Wirtschaft. Baumwolle ist eine Gelddruckmaschine, die jedes Jahr arbeitet, um mehr als 200 Milliarden FCFA (ca. 305 Millionen €) an Einkommen zu generieren, die in den Baumwollsektor fließen, damit die Bevölkerung auf dieser Ebene Gesundheits- und Bildungsdienstleistungen bezahlen kann. Die Baumwolle ist über ihre wirtschaftliche Dimension hinaus Teil unserer Kultur und unseres Sozialwesens. Alles wird aus Baumwolle hergestellt“, erklärte Herr Doucouré.
Der Hohe Beamte für Verteidigung beim Ministerium für Industrie und Handel, Oberst Harouna HAÏDARA, erläuterte den Tag und das Thema: „Die Bedeutung der Baumwolle für unser Land ist unbestritten. Sie versorgt rund vier Millionen Menschen mit Einkommen und macht 22% der Betriebseinnahmen, 11,03% der Staatseinnahmen und 15% des BIP aus.“
Und fügte noch hinzu: „Die angestrebten Ziele dieses Tages sind: der Baumwolle und allen Beteiligten, die in der Produktion, der Verarbeitung und dem Handel mit Baumwolle tätig sind, Sichtbarkeit und Anerkennung zu verschaffen; Geber und Empfänger einzubeziehen und die entwicklungspolitische Zusammenarbeit für Baumwolle zu verstärken; neue Kooperationen mit dem Privatsektor und Investoren für Industriezweige im Baumwollsektor und die Produktion in den Entwicklungsländern zu suchen. Und schließlich den technologischen Fortschritts sowie die Fortsetzung und Erforschung der Entwicklung im Zusammenhang mit Baumwolle zu fördern“.
Oberst Haidara betonte, dass „das Thema, das für die dritte Auflage gewählt wurde, sehr aufschlussreich ist. Es ist ein Thema, das uns alle, die wir in der Wirtschaft tätig sind, dazu auffordert, uns für die lokale Verarbeitung von Produkten einzusetzen, das einen wichtigen Rohstoff für viele unserer Konsumgüter darstellt und die Schaffung von Arbeitsplätzen und Forschung ermöglicht.
Besuche von Ständen mit Baumwollprodukten und eine Modenschau aus Baumwollstoffen rundeten die Auftaktveranstaltung zum Weltbaumwolltag ab. Eine Woche lang wird der Austausch zwischen den Akteuren fortgesetzt.
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1. Mali: Nach einem Alptraumjahr will das Land seine Baumwollproduktion wieder ankurbeln
RFI – 11.03.2021
Im Jahr 2020 brach die Baumwollproduktion in Mali um drei Viertel ein, von 700.000 auf 147.000 Tonnen. Verbittert über eine Senkung des Erzeugerpreises und eine Streichung der Düngemittelsubventionen wandten sich die Baumwollbauern vom weißen Gold ab. Allerdings ist die Baumwolle für Mali von strategischer Bedeutung und das Landwirtschaftsministerium berät sich intensiv mit den Landwirten, um die Produktion wieder anzukurbeln.
Wenn die Baumwolle verdorrt, geht Mali in die Knie. Die Branche ist die Lebensgrundlage für mehr als vier Millionen Menschen und trägt 14% zum nationalen Wohlstand bei. Zumindest war es früher so, denn im letzten Jahr brach die Produktion um drei Viertel ein und ließ das Land angesichts eines solchen Einbruchs fassungslos zurück. Zwar ging die internationale Nachfrage, insbesondere aus China, aufgrund der Covid-19-Pandemie um 30 % zurück, doch die Erklärung dafür beruht auf zwei unglücklichen Entscheidungen.
(LESEN SIE AUCH => DIE LAGE IM BAUMWOLLSEKTOR IST NICHT ROSIG – Baisse de 75 % dans la production de coton au Mali, MALI-INFORMATIONEN 19.10.2020)
Der staatlich garantierte Abnahmepreis sank von 275 CFA-Francs (0,42 €) pro Kilo im Jahr 2019 auf 200 Francs (0,30 €) für die Kampagne 2020. Und die Düngersubvention wurde ausgesetzt, wodurch sich der Sack Dünger um die Hälfte verteuerte, weshalb sich die Baumwollbauern vom weißen Gold abgewandt hatten. „Sie ließen das Land nicht brachliegen, sondern bauten Getreide wie Hirse, Mais usw. an. Doch leider führte dies zu einem erheblichen Verlust an Cashflow (Zufluss an Bargeld) auf der Ebene der Haushalte, der Erzeuger und der Bevölkerung„, erklärt Mahmoud Ould Mohamed, der malische Landwirtschaftsminister.
Eine Wiederholung der gleichen Fehler im Jahr 2021 vermeiden.
Auch für den Staat ist der Verlust in Form von Deviseneinnahmen groß, da Baumwolle nach dem gelben Metall der zweitwichtigste Exportartikel ist. Der Landwirtschaftsminister will daher vermeiden, die Fehler zu wiederholen. Der garantierte Ankaufspreis für Baumwolle werde wieder steigen, versichert er. „Das wird ein Anreizpreis sein. Die Regierung wird keine Mühen scheuen, um sicherzustellen, dass der Grundankaufspreis für Baumwolle (für die Kampagne, Ed.) 2021-2022 sehr, sehr attraktiv ist, unter Berücksichtigung der makroökonomischen Bilanzen und der Entwicklung der Weltmarktpreise.“
Die Regierung muss auch noch entscheiden, in welchem Umfang die Subvention für Düngemittel in diesem Jahr wieder eingeführt wird, so hoffen die Baumwollbauern. „Die Fragen im Zusammenhang mit der Subventionierung von Dünger wurden bei den nationalen Baumwollkonferenzen ausführlich diskutiert. Von den Akteuren und Partnern des Sektors wurden passende Vorschläge unterbreitet. Diese Vorschläge werden von den zuständigen Teams innerhalb meiner Abteilung geprüft, um die beste Option zu wählen“, fügt der Minister hinzu.
Entwicklung der Baumwollverarbeitung
Über die nächste Kampagne hinaus möchte Mali die Entwicklung des Sektors Baumwollverarbeitung beschleunigen. Nur knapp 2 % der Gesamtproduktion werden im Land weiterverarbeitet. Der Vorsatz ist nicht neu, aber Mahmoud Ould Mohamed hofft, dass die Anreizregelungen schnell Wirkung zeigen.
„Wir haben eine Reihe von Ausnahmen bei der Verzollung von Ausrüstungen für die Verarbeitung, freie Einfuhr von Ersatzteilen ab bestimmten Preisen akzeptiert. …Wir haben auch Agropole-Projekte, Leute, die eine ganze Wertschöpfungskette für die Baumwolle aufbauen wollen. Wir studieren die Akten mit den beteiligten Ministerien für Handel, Wirtschaft und Finanzen“, betont Mahmoud Ould Mohamed.
Der Minister wird von den Produzenten umso dringender erwartet, als nur der malische Staat und seine Partner imstande sind, den Sektor dauerhaft wiederzubeleben.
© 2021 rfi.fr
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De l’archive, en supplément
Mali: premier producteur de coton, à quand la transformation ?
RFI – 30/05/2018
=> AUDIO (49 min)
Par Alain Foka, débat avec
Boubou Cissé, (jadis) ministre de l’Economie et des Finances du Mali ;
Sodoba Mady Keita, secrétaire général de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton ;
Pr Baba Berthé, président de la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) ;
Kalfa Sanogo, maire de Sikasso, ancien président de la CMDT ;
Awa Meite, initiatrice du festival du coton et designer textile.
Le Mali est devenu cette année le premier producteur de coton africain devant le Burkina Faso. Une performance qui ne doit pas cacher cependant les mauvais résultats en matière de transformation puisque seulement 2% de ce coton est transformé sur place. Comment faire pour que cet or blanc profite mieux aux producteurs africains ? Comment industrialiser davantage la filière du coton ?