Durchbruch bei der Malariabekämpfung: Impfstoff für Kinder
Deutsche Welle – 06.10.2021
Jedes Jahr gibt es rund 200 Millionen Malaria-Infektionen. 400.000 sterben jährlich an Malaria, vor allem kleine Kinder. Die Weltgesundheitsorganisation hat nun erstmals die breite Anwendung eines Impfstoffs empfohlen.
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Vaccin anti-malaria : „la Covid-19 a accéléré le processus“
Deutsche Welle – 08.10.2021
Par Carole Assignon
Selon le médecin et chercheur burkinabè Hermann Sorgho, le coronavirus a accéléré le vaccin contre le paludisme. Un autre vaccin prometteur est en préparation.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a autorisé la distribution du vaccin „RTS,S“ contre le paludisme qui continue de faire des dizaines de milliers de morts, notamment en Afrique subsaharienne.
Foto (c) DW/Daniel Vasconselos: Selon l’OMS, un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde – Jede 2 Minuten stirbt ein Kind an Malaria. Schon
Le docteur Hermann Sorgho, chercheur en parasitologie à l’unité de recherche clinique de Nanoro au Burkina Faso, spécialisé dans la recherche de vaccins antiparasitaires, a participé à la phase III de la recherche sur le „RTS,S“ et travaille actuellement sur le „R21“, un autre vaccin en cours de développement contre le paludisme.
Il revient ci-dessous, sur l’efficacité encore limitée du „RTS,S“ ou encore l’impact positif de la Covid-19 sur le développement d’un vaccin contre le paludisme.
Dr Hermann Sorgho : C’est la première fois dans toute l’histoire de la médecine moderne qu’un vaccin contre un parasite ait enfin eu une autorisation pour être utilisé. Dans un deuxième niveau, c’est historique dans le contrôle de la maladie. Toutes les études qui ont été réalisées pour le développement du vaccin ont montré, par exemple, que après avoir reçu les trois doses, l’efficacité vaccinale est de l’ordre de 56 pour cent après 12 mois. Après quatre ans de suivi, l’efficacité du vaccin baisse à 36 pour cent.
DW : Une efficacité à terme de 36 pour cent, est-ce que ce n’est tout de même pas un peu bas ?
Dr Hermann Sorgho : Les 36 pour cent, c’est une efficacité sur quatre années. L’efficacité du RTS,S sur une année est de 56 pour cent, tel que démontré dans la phase III de son développement.
DW : Le fait qu’un vaccin a rapidement été trouvé contre la Covid-19, cela a-t-il contribué à également accélérer le processus en ce qui concerne le paludisme ?
Dr Hermann Sorgho : Bien sûr, mais le développement des vaccins à base d’ARN messager a commencé depuis les années 98. Tous les outils étaient sur place pour pouvoir permettre le développement des vaccins.
>>> Sur le même sujet : Flambée des cas de paludisme dans le nord du Mali
DW : Un autre vaccin contre le paludisme, Matrix-M est également développé par l’Université d’Oxford et il montrerait une efficacité de 77 pour cent lors des essais en phase II. Est-ce qu’on peut s’attendre là également à une accélération de l’homologation de ce vaccin ?
Dr Hermann Sorgho : Matrix-M, c’est l’adjuvant. La molécule vaccinale s’appelle R21. C’est notre équipe de recherche qui a testé R21 en phase II et, effectivement, nous avons une efficacité vaccinale avoisinant les 77 pour cent. Ce qui est aussi une première mondiale.
La phase III est encore en cours, notamment au Burkina Faso, au Kenya et en Tanzanie. Les premières phases de vaccination sont déjà terminées au Burkina Faso et au Mali et nous allons encore attendre deux ans pour voir si ça va et nous avons bon espoir qu’il y aura une accélération aussi de ce candidat vaccin qui peut être considéré comme RTS,S de deuxième génération.
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Durchbruch bei der Malariabekämpfung: Impfstoff für Kinder
Deutsche Welle – 06.10.2021
Jedes Jahr gibt es rund 200 Millionen Malaria-Infektionen. 400.000 sterben jährlich an Malaria, vor allem kleine Kinder. Die Weltgesundheitsorganisation hat nun erstmals die breite Anwendung eines Impfstoffs empfohlen. Trotz eines relativ geringen Impfschutzes rechnet die WHO mit Zehntausenden geretteter Menschenleben.
Das Vakzin RTS,S solle an Kinder in Afrika südlich der Sahara und in anderen Malaria-Regionen verabreicht werden, hieß es aus der UN-Behörde in Genf. „Dies ist ein historischer Moment“, sagte WHO-Chef Tedros Adhanom Ghebreyesus. Zusammen mit bisherigen Präventionsmaßnahmen könnten nun jährlich Zehntausende junge Leben gerettet werden, sagte er und fügte hinzu, das Vakzin sei sicher.
[WHO auf Twitter: A child dies from #malaria every two minutes.
One death is one too many.]
– Ermutigende Ergebnisse –
Die WHO sprach ihre Empfehlung angesichts eines Pilotprojekts in drei afrikanischen Staaten aus. In Ghana, Kenia und Malawi seien seit 2019 mehr als 800.000 Kinder mit RTS,S geimpft worden. Die Ergebnisse seien so ermutigend, dass die WHO die Empfehlung aussprechen könne. Experten hatten im Auftrag der WHO die Resultate analysiert. Der Impfstoff wurde vom britischen Pharmakonzern GlaxoSmithKline in Zusammenarbeit mit der Path Malaria Vaccine Initiative entwickelt. Auch das Mainzer Pharmaunternehemen BionTech arbeitet an einem Impfstoff gegen Malaria. (…)
Malaria wird durch Plasmodium-Parasiten ausgelöst, die durch infizierte Mücken auf Menschen übertragen werden. Infizierte bekommen oft Fieber und Schüttelfrost und leiden an Übelkeit, Muskel- und Gelenkschmerzen und Müdigkeit. Bei schweren Verläufen kommen unter anderem Atemnot, Krämpfe und Blutungen hinzu, die meisten schwer betroffenen Menschen sterben ohne ärztliche Behandlung.
Foto (c) AFP/Badru Katumba: Moskitonetze sind vielerorts der einzige Schutz gegen die gefährlichen Steckmücken
– Trotzdem weiter wichtig: Moskitonetze –
Vor rund 20 Jahren wurde der Schutz vor Mückenstichen in Malaria-Gebieten intensiviert, unter anderem durch den Einsatz von Moskitonetzen für die Nacht, die mit Insektiziden behandelt sind. Dadurch gingen die Infektionszahlen zurück. Seit ein paar Jahren stagnierten sie aber.
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