2. Minusma, Zweifel machen sich bei den Vereinten Nationen breit
maliweb – 21 Jan 2023
In einem Bericht, der in den nächsten Tagen in New York dem UN-Hauptquartier vorgelegt werden soll und aus dem RFI in wesentlichen Auszügen berichtet, wird deutlich, dass die Vereinten Nationen Zweifel daran haben, ob die Präsenz der Blauhelme in Mali aufrechterhalten werden soll.
1. Dietrich Pohl, der deutsche Botschafter in Mali über den Abzug der deutschen Soldaten aus der Minusma: “ Das bedeutet nicht das Ende des deutschen Engagements in Mali…“
Le Républicain – 29 Nov 2022
Die Ankündigung des schrittweisen Abzugs der deutschen Truppen, die im Rahmen der Multidimensionalen Integrierten Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA) eingesetzt sind, bis Mai 2024 ist laut Dietrich Pohl, dem Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Mali, nicht gleichbedeutend mit dem „Ende des deutschen Engagements in Mali“.
In einem Interview mit den malischen Medien am Freitag, den 25. November 2022, in der Botschaft der Bundesrepublik Deutschland in Mali äußerte sich der deutsche Botschafter über den Abzug der im Rahmen der Minusma eingesetzten deutschen Truppen.
1b. Wie es für die Bundeswehr in Mali weitergeht
Deutsche Welle – 31.12.2022
Für die Bundeswehr bricht wohl das letzte volle Jahr des Mali-Einsatzes an: Im Mai 2024 soll der Abzug beendet werden. Doch die Sahel-Region bleibt gefährlich – deswegen beginnt ein neuer Einsatz im Nachbarland Niger.
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2. Minusma, le doute gagne l’ONU
maliweb – 21 Jan 2023
Dans un rapport qui sera présenté dans les prochains jours à New York au quartier général de l’ONU dont RFI rapporte des larges extraits, il apparaît clairement que les Nations unies s’interrogent sur l’opportunité de maintenir la présence des Casques bleus au Mali.En plus des obstructions posées à la mobilité des éléments de la Minusma (la mission de maintien de la paix au Mali) par Bamako, la présence des mercenaires de Wagner a poussé l’ONU à envisager toutes les options, y compris celle du retrait pur et simple de ce pays.
Le rapport passe en revue trois éventualités. La première option est celle d’une augmentation du nombre de Casques bleus, pour combler les besoins liés à l’extension du mandat de la mission au centre du pays en 2019, à l’expansion de la présence jihadiste – notamment dans le Nord-Est du Mali, région de Ménaka, et dans le Centre –, mais aussi au retrait de la force Barkhane, achevé cet été, qui apportait un soutien aérien notamment aux forces onusiennes en cas de besoin.
Les Nations unies envisagent ainsi près de 3 700 casques bleus supplémentaires (3680 militaires et policiers, ou 2000 seulement dans une version plus modeste de ce renforcement). Le mandat actuel en autorise un peu plus de 13 000.
Pour que ce renforcement soit possible, il y a toutefois des « paramètres » à remplir. Le premier – et c’est ce que mentionne le rapport – c’est que les autorités maliennes acceptent de fournir les autorisations nécessaires à la Minusma pour se déplacer dans le pays. Ces derniers mois, de nombreuses demandes déposées par la Minusma sont restées lettre morte, pour les villages où l’armée malienne est visée par des allégations d’exaction, notamment.
Autre contrainte : trouver de nouveaux pays contributeurs de troupes. Ce n’est pas gagné.
La deuxième option est le maintien de la voilure actuelle des casques bleus assorti d’une révision de leur mission : par souci d’efficacité, pour réorienter certains moyens, des camps de taille réduite seraient fermés. Le risque étant que ces fermetures soient perçues comme un « abandon » par les populations.
Dernière option, la plus radicale : un retrait de tous les casques bleus. La Minusma ne serait plus qu’une « mission politique spéciale », constituée de civils, basés à Bamako uniquement. Le rapport anticipe une baisse importante du coût de la mission, si cette option était retenue, mais également une « dégradation sérieuse de la situation sécuritaire » dans le pays. Il doit être présenté d’ici la fin du mois aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
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1a. Dietrich Pohl, l’ambassadeur d’Allemagne au Mali à propos du retrait des militaires allemands de la Minusma : « Ce n’est pas la fin de l’engagement de l’Allemagne au Mali… »
Le Républicain – 29 Nov 2022
Par Madiassa Kaba Diakité
L’annonce du retrait progressif des troupes allemandes déployées au sein de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) d’ici à mai 2024 n’est pas synonyme de la « fin de l’engagement de l’Allemagne au Mali », selon Dietrich Pohl, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Mali.
Dans un entretien accordé aux médias maliens, le vendredi 25 novembre 2022, à l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali, Dietrich Pohl, le représentant de la diplomatie allemande au Mali s’est exprimé sur le retrait des troupes allemandes déployées au sein de la Minusma.
Selon le diplomate allemand, l’annonce du retrait des militaires allemands a été faite dans « un esprit de partenariat.» « On a fait ça dans l’esprit d’un partenariat. On veut honorer nos engagements. On n’a annoncé clairement et très tôt ce qui va se produire et ça donne l’opportunité à tout le monde de se préparer et de s’organiser », a déclaré Dietrich Pohl. Malgré ce retrait, il n’est pas autant question de tourner le dos à la Minusma et au Mali. Pour le diplomate allemand, l’Allemagne va continuer avec ces appuis financiers au Mali . «Cette décision ne veut pas dire qu’on va tourner le dos ni à la paix, ni à la Minusma et ni au Mali. On va continuer avec les appuis financiers, on va rester un grand partenaire du système onusien. l’Allemagne est prête à continuer sa collaboration avec le Mali, à continuer sa coopération et son soutien sur beaucoup de plans», indique-t-il.
(…)
L’Allemagne compte retirer ses troupes du Mali d’ici à mai 2024, mettant fin à leur engagement au sein de la mission de l’ONU dans ce pays (Minusma), a annoncé, le mardi 22 novembre 2022, le gouvernement allemand. « Le gouvernement allemand a décidé aujourd’hui de proposer au Bundestag de prolonger pour la dernière fois d’un an, en mai 2023, le mandat de l’intervention de la Bundeswehr au Mali, afin que cette intervention prenne fin de manière structurée, après dix ans », a indiqué le porte-parole du gouvernement federal Steffen Hebestreit dans un communiqué. Actuellement, environ 1200 soldats allemands font partie de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) qui vise à stabiliser le pays.
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2. Minusma, Zweifel machen sich bei den Vereinten Nationen breit
maliweb – 21 Jan 2023
In einem Bericht, der in den nächsten Tagen in New York dem UN-Hauptquartier vorgelegt werden soll und aus dem RFI in wesentlichen Auszügen berichtet, wird deutlich, dass die Vereinten Nationen Zweifel daran haben, ob die Präsenz der Blauhelme in Mali aufrechterhalten werden soll. Neben den Behinderungen der Mobilität der Minusma-Elemente (der Mission zur Aufrechterhaltung des Friedens in Mali – eigentlich Mission zur Stabilisierung, Ed) durch Bamako hat die Präsenz von Söldnern der Gruppe Wagner die Vereinten Nationen dazu veranlasst, alle Optionen in Betracht zu ziehen, darunter auch die, sich einfach aus dem Land zurückzuziehen.
Der Bericht untersucht drei Eventualitäten. Die erste Option ist eine Erhöhung der Zahl der Blauhelme, um den Bedarf zu decken, der sich aus der Ausweitung des Mandats der Mission auf das Zentrum des Landes im Jahr 2019, der Ausweitung der Dschihadistenpräsenz – insbesondere im Nordosten Malis, Region Ménaka, und im Zentrum -, aber auch aus dem in diesem Sommer abgeschlossenen Rückzug der Barkhane-Truppen ergibt, die insbesondere den UN-Truppen bei Bedarf Luftunterstützung bot.
Die Vereinten Nationen rechnen daher mit fast 3700 zusätzlichen Blauhelmen (3680 Soldaten und Polizisten oder nur 2000 in einer bescheideneren Version dieser Verstärkung). Das derzeitige Mandat erlaubt etwas mehr als 13.000.
Damit diese Verstärkung möglich ist, müssen jedoch einige „Parameter“ erfüllt sein. Der erste – und das ist es, was der Bericht erwähnt – ist, dass die malischen Behörden zustimmen, der Minusma die notwendigen Genehmigungen zu erteilen, um sich im Land zu bewegen. In den letzten Monaten blieben viele Anträge der Minusma unbeantwortet, insbesondere für Dörfer, in denen die malische Armee angeblich übergriffig geworden ist.
Eine weitere Einschränkung ist, neue Länder zu finden, die Truppen bereitstellen. Das ist noch nicht gesichert.
Die zweite Option ist die Beibehaltung des derzeitigen Umfangs der Blauhelme mit einer Überarbeitung ihrer Mission: Aus Effizienzgründen würden kleinere Lager geschlossen, um bestimmte Mittel neu zu verteilen. Es besteht die Gefahr, dass dies von den Menschen als „Vernachlässigung“ empfunden wird.
Die letzte und radikalste Option: ein Abzug aller Blauhelme. Die Minusma wäre dann nur noch eine „politische Sondermission“, die aus Zivilisten besteht und ausschließlich in Bamako stationiert wäre. Der Bericht erwartet, dass die Kosten der Mission erheblich sinken würden, wenn diese Option gewählt würde, aber auch eine „ernsthafte Verschlechterung der Sicherheitslage“ im Land. Der Bericht soll bis Ende des Monats den Mitgliedern des UN-Sicherheitsrats vorgelegt werden.
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1. Dietrich Pohl, der deutsche Botschafter in Mali über den Abzug der deutschen Soldaten aus der Minusma: “ Das bedeutet nicht das Ende des deutschen Engagements in Mali…“
Le Républicain – 29 Nov 2022
Von Madiassa Kaba Diakité
Die Ankündigung des schrittweisen Abzugs der deutschen Truppen, die im Rahmen der Multidimensionalen Integrierten Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA) eingesetzt sind, bis Mai 2024 ist laut Dietrich Pohl, dem Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Mali, nicht gleichbedeutend mit dem „Ende des deutschen Engagements in Mali“.
In einem Interview mit den malischen Medien am Freitag, den 25. November 2022, in der Botschaft der Bundesrepublik Deutschland in Mali äußerte sich der deutsche Botschafter über den Abzug der im Rahmen der Minusma eingesetzten deutschen Truppen.
(Fortsetzung folgt)
1b. Wie es für die Bundeswehr in Mali weitergeht
Deutsche Welle – 31.12.2022
Von Martina Schwikowski
Für die Bundeswehr bricht wohl das letzte volle Jahr des Mali-Einsatzes an: Im Mai 2024 soll der Abzug beendet werden. Doch die Sahel-Region bleibt gefährlich – deswegen beginnt ein neuer Einsatz im Nachbarland Niger.
Abziehende Partner, ausbleibende Flug-Genehmigungen für Transporter und Drohnen – der Einsatz der Bundeswehr im westafrikanischen Mali wird immer gefährlicher. Verteidigungsministerin Christine Lambrecht fand bei ihrem Weihnachtsbesuch der deutschen Truppen Mitte Dezember in Bamako in einem Gespräch mit ihrem Amtskollegen Sadio Camara klare Worte: Die Bundeswehr bleibt nur dann bis 2024 im Land, wenn bestimmte Voraussetzungen erfüllt werden – zum Beispiel die mehrfach verschobenen und nun für Februar 2024 in Aussicht gestellten Parlamentswahlen.
Im Mai 2024 soll dann Schluss sein mit dem Bundeswehr-Einsatz in Mali. Der Abzug der deutschen Blauhelme soll im kommenden Sommer nach einem zehnjährigen Einsatz in dem Sahel-Staat beginnen. Bis zu 1400 Soldaten sind an der Mission der Vereinten Nationen, genannt MINUSMA, beteiligt. Der Großteil des deutschen Einsatzkontingents ist im Nordosten des Landes im Camp Castor in Gao stationiert.
Wahltermin nicht anzweifeln
Die ausgedehnte Zeit bis zum Rückzug der Truppen biete Möglichkeiten, wieder mit Mali ins Gespräch zu kommen, sagt Ulf Laessing, Leiter des Regional-Programms Sahel der CDU-nahen Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) in Bamako. Die malische Regierung habe sich auch im Rahmen der Westafrikanischen Wirtschaftsgemeinschaft ECOWAS verpflichtet, die Wahlen abzuhalten.
„Daran würde ich jetzt nicht zweifeln“, sagt Laessing zur DW mit einem Seitenhieb auf eine derartige Aussage von Lambrecht: „In Mali kommt es nicht so gut an, wenn man Bedingungen stellt. Das war unglücklich von der Ministerin.“ Pochen auf Wahlen sei richtig, nur nicht im öffentlichen Diskurs.
Wie der Übergang nach den beiden Militärcoups zurück zu einer zivilen und demokratisch legitimierten Regierung ablaufen soll, darüber gebe es keinen Konsens zwischen Militärs und Zivilgesellschaft, mahnt Seidick Abba, Journalist und Buchautor aus Niger. Er glaubt nicht, dass der nun ausgegebene Wahltermin in Stein gemeißelt ist: „Es könnte lange dauern, bis die Macht in einer demokratischen Wahl an die Zivilbevölkerung übergeben wird.“
Unter diesen Bedingungen ändere die Präsenz der deutschen Truppen bis 2024 nichts an der Situation vor Ort, so Abba. Deutschland sende lediglich eine politische Botschaft. „Sie besagt: ‚Wir werden die Sahelzone nicht verlassen, aber wir können nicht weiter mit der malischen Junta zusammenarbeiten.’“ Ob die Soldaten jetzt oder erst 2024 abzögen, das sei egal.
Malis Bevölkerung ist enttäuscht
Dementsprechend betrachteten viele die Debatte um ein Ende des Einsatzes mit großer Gleichgültigkeit: „Die malische Bevölkerung ist sehr enttäuscht von MINUSMA. Die Menschen glauben, dass die europäischen Truppen beim Schutz der Bevölkerung versagen“, sagt Abba im DW-Interview.
Anders sieht es KAS-Programmleiter Laessing: Er bescheinigt der Bundeswehr eine wichtige Rolle in der Stabilisierung Nordmalis. Dort seien Tausende vor einem Vormarsch der Dschihadisten geflüchtet. Das sei ganz klar das Ergebnis des Abzugs der Franzosen – sie hatten im August 2022 auf Drängen der in Bamako regierenden Militärjunta Mali verlassen.
Das Machtvakuum füllten Dschihadisten, die nun weite Teile des Nordostens kontrollieren. Viele Menschen sind nach Niger, Algerien aber auch in die Stadt Gao geflohen. „Das zeigt schon, dass der Einsatz noch wichtig ist. Ohne Präsenz der Bundeswehr wäre Gao nicht mehr zu halten.“
Kein Konsens zur Macht-Übergabe
Unter der malischen Junta, die sich im August 2020 an die Macht putschte, verschlechterten sich die Bedingungen für den Einsatz zusehends: Fluggenehmigungen für deutsche A400-M-Transportmaschinen sowie für die Aufklärungsdrohne Heron wurden immer wieder nicht erteilt.
Als Konsequenz daraus stellte Lambrecht bei ihrem Besuch gegenüber der malischen Militärjunta klar, dass die Bundeswehr ihre Aufgabe erfüllen können müsse – „dazu gehören die Drohnenflüge“.
Die malische Führung unter Assimi Goita versucht, den Einfluss der ehemaligen Kolonialmacht Frankreich zu verringern – und des Westens insgesamt. Im Aufwind hingegen ist Russland, das neben Rüstungsgütern auch dringend benötigte Nahrung, Dünger und Treibstoff angeboten hat. Bereits seit rund einem Jahr sind Söldner der russischen Wagner-Gruppe in Mali – auch das verstärkt den Unmut in Europa.
Partnermission in Niger
„Die Soldaten fragen sich schon zum Teil, wozu der Einsatz gut ist. Man ist da in einem Land, das man nicht kennt und mit Jahrhunderte alten Konflikten. Es ist ihnen bewusst, dass man wenig bewirken kann“, sagt KAS-Leiter Laessing. Aus Gesprächen habe er aber den Eindruck gewonnen, dass sie den Beitrag Deutschlands zur Solidarität und Stabilität des Sahel-Raumes als wichtige Mission ansehen – die Motivation sei da.
(…)
In dem geplanten Abzug der Truppen aus Mali sieht der Analyst Abba jedoch einen Fehler: „Ohne Mali können wir im Kampf gegen den Terrorismus nicht erfolgreich sein.“ Selbst wenn sie im Niger Kapazitäten aufbauten und Schulungen durchführten, werde die dschihadistische Bewegung Mali besetzen. Das sei auch für die Nachbarländer Niger und Burkina Faso ein Problem.
Mehr militärische Effizienz
Für Olivier Guiryanan ist der von Deutschland und anderen internationalen Akteuren verfolgte Ansatz in Sachen Sicherheit gescheitert. Guiryanan ist Direktor von Bucofore – ein Forschungszentrum, das vom Tschad aus auf Zentral- und Westafrika blickt. „Die Truppen hätten bessere Ergebnisse erzielt, wenn sie sich auf die Schaffung von Frieden und die Stärkung der Grundversorgung konzentriert hätten“, sagt er zur DW.
Die größte Bedrohung für das Land sei der Terrorismus, der trotz der Präsenz der internationalen Streitkräfte zunehme. Dass die MINUSMA-Mission, der auch das deutsche Kontingent untersteht, dagegen kaum etwas ausrichten kann, ist für Guiryana kein Wunder: „Was kann eine Truppe, deren Hauptaufgabe es ist, keine Waffen einzusetzen, in einem solchen Kontext ausrichten?“
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