AUS DEM OFF DER RENCONTRES: NOCH EINE WOCHE LANG ZU SEHEN! – Rencontres de Bamako Off : Arnold Grojean et les Koungo Fitini

  •  

1. Rencontres de Bamako Off 2022 : Arnold Grojean : Koungo Fitini
L’Œil de la Photographie – 28.12.2022
Das OFF der diesjährigen Rencontres de Bamako war diskreter, verkörperte sich durch einige Orte und Ausstellungen, wie zum Beispiel „Koungo Finiti“ von Arnold Grojean.
2. Die Ausstellung „KOUNGO FITINI (Kleinere Probleme)“ bei den Rencontres de Bamako
Die Europäische Union in Mali – 06.12.2021
Die Ausstellung „KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs)“ wird vom 11. Dezember 2022 bis zum 11. Februar 2023 zum ersten Mal auf dem afrikanischen Kontinent im Bezirksmuseum von Bamako gezeigt.
3. ARNOLD GROJEAN: Kungo Fitini (Kleinere Probleme)
contretype – 27.03.2019 / Seine Darstellung des Projekts in der Ausstellung, Dezember 2022
Von Arnold Grojean
Dieses Projekt wurde im Distrikt Bamako, der Hauptstadt von Mali, zwischen April 2013 und April 2015 während dreier Reisen durchgeführt.
4. Arnold Grojean, Landespreis Offene Fotografie und RTBF-Preis
rtbf – 30 Mai 2021 16:46
Arnold Grojean, 1988 in Brüssel geboren, ist Absolvent der Ecole supérieure des Arts de l’Image, Le 75.

DEUTSCH WEITER (IN VON MIR VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEN FRZ. ORIGINALEN

1. Rencontres de Bamako Off 2022 : Arnold Grojean : Koungo Fitini
L’Œil de la Photographie – 28.12.2022
Plus discret cette année, le Off des Rencontres de Bamako s’est incarné à travers quelques lieux et expositions, à l’exemple de « Koungo Finiti » d’Arnold Grojean.
L’Afrique de l’Ouest connaît certaines tragédies urbaines qu’il convient de regarder sans pathos, mais avec une lumière crue, sans fard ni grandiloquence, sans arrogance ni ignorance. Pour le dire autrement, avec un regard aiguisé.

« Koungo Fitini » signifie « problèmes mineurs » en bambara. Le photographe belge Arnold Grojean a documenté pendant plusieurs années le quotidien des « enfants des rues », aussi appelés « enfants trafiqués », deux litotes désignant le phénomène des enfants volés à leur famille, ou livrés à eux-mêmes parce qu’orphelins ou sans le sou, et exploités la plupart du temps par des réseaux informels, si ce n’est pas leur propre famille. …En lire plus (paywall)

2. L’exposition « KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs)» aux Rencontres de bamako
L’Union européenne au Mali – 06.12.2021
L’exposition « KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs)», sera montrée pour la première fois sur le continent africain du 11 décembre 2022 au 11 février 2023 au Musée du district de Bamako, à l’occasion de la Biennale de la photographie africaine / Rencontres de Bamako, festival OFF.
Avec cette œuvre Arnold Grojean a reçu de nombreux prix, notamment « Le Prix National de la Photographie » pour l’année 2021 en Belgique.
KOUNGO FITINI aborde la thématique de « la vie des enfants des rues de Bamako », et a été réalisé en partie avec les enfants des rues eux-mêmes au travers de témoignages visuels et écrits relatant le quotidien de la réalité de la rue.
Ce travail a été facilité au démarrage et s’est fait en partie en collaboration avec l’association « Sinjiya-ton Mali » à Bamako et avec le soutien de l’Ecole Supérieure des Arts de l’Image « LE75 » à Bruxelles.
Financé par l’Union Européenne, avec le concours du Samu Social, et de CISP.
© 2022 L’Union européenne au Mali

3. ARNOLD GROJEAN : Kungo Fitini (Problèmes mineurs)
contretype – 27.03.2019 / Sa présentation dans l’exposition – Décembre 2022
Par Arnold Grojean
Ce projet a été réalisé dans le district de Bamako, capitale du Mali, entre avril 2013 et avril 2015, au cours de 3 voyages. Celui-ci a pour thématique «la vie des enfants des rues de Bamako», phénomène croissant en Afrique de l’Ouest. Lors de mon premier voyage (avril à juin 2013), la première partie de ce travail s’est effectuée via une association malienne «Sinjiya-ton Mali» travaillant pour la réhabilitation sociale et professionnelle d’enfants vivant dans la rue.
Avec les responsables de l’association (et le soutien du directeur, Mamadou Touré), nous avons monté des ateliers photographiques visant à ce que les enfants puissent témoigner de leur quotidien au travers de photos, de dessins et de récits.
Les acteurs de ce projet étaient alors une dizaine d’enfants âgés de 11 a 16 ans. Une partie des enfants étaient intégrés dans les maisons d’accueil de l’association, et d’autres étaient en voie d’intégration. Les filles étaient extérieures au centre (mais avaient gardé un lien fort suite à une transition antérieure).
Un éducateur de l’association, Moussa, assurait l’approche psychologique des enfants, ainsi que la traduction des témoignages du «bambara». Il jouait également le rôle d’intermédiaire entre les enfants et moi. Des appareils photo furent remis aux 10 enfants. Ceux-ci se rendaient au centre pour assister à quelques cours techniques en photographie argentique (visite de labo, compréhension de la lumière, notions de point de vue, regard, etc…), et à quelques ateliers de dessin.

Moussa et moi avons réalisé des entretiens individuels sous forme de dialogues et de discours libres pour commenter pellicules et dessins; ce qui a permis de légender les différents livrets. Lors de mon deuxième voyage (octobre 2014 à janvier 2015), j’ai continué le projet avec trois des enfants ayant quitté l’association pour retourner en rue. Ayant perdu leur trace, je me suis mis à leur recherche au travers des rues de Bamako. Après les avoir retrouvés, les ateliers et entretiens se firent alors sur les lieux de vie des enfants. Lors de mon troisième voyage (février à avril 2015), j’ai réalisé des portraits nocturnes des enfants des rues au travers de Bamako, et ce avec la complicité de trois des enfants avec lesquels j’avais déjà travaillé durant mes deux voyages précédents. Ils m’ont beaucoup aidé à réaliser ce projet; aussi bien au niveau de la prise de vue qu’au niveau des rencontres avec d’autres enfants. Ce travail correspond au dernier livret. Le projet se présente sous forme de 9 livrets et 1 lexique: 8 livrets contenant les images et textes des enfants, 1 livret contenant mes images, et 1 lexique présent pour contextualiser la culture malienne et donner des définitions à différents termes présents dans les commentaires des enfants.
Pour réaliser ces livrets, j’ai effectué moi-même la sélection des images et des témoignages.
J’espère avoir été fidèle aux intentions des enfants.
© 2019 contretype.org




Vidéo de 14 min – 14.10.2020
Le projet KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs) a été exposé à la Galerie Contretype (Bruxelles) en 2019 (et à Vincelles dans la rue).

4. Arnold Grojean, Prix national Photographie Ouverte et Prix RTBF
rtbf – 30 mai 2021 à 16:46
Par Pascal Goffaux
Arnold Grojean, né à Bruxelles en 1988, est diplômé de l’Ecole supérieure des Arts de l’Image, Le 75. Il reçoit le Prix national Photographie Ouverte et le Prix RTBF qui lui est associé. Une double consécration pour un travail mené à Bamako avec les enfants des rues.
Un projet de réhabilitation sociale et professionnelle réalisé entre 2013 et 2015 avec l’aide de l’association Sinjiya-ton Mali. Une dizaine d’enfants âgés de 11 à 13 ans ont suivi des ateliers photo et ils ont témoigné de leur quotidien violent par l’image et le texte. Ils se sont emparés de l’objectif pour décrire leurs conditions de vie  : la loi du clan et les épreuves initiatiques obligatoires, la survie par le vol et la mendicité, l’addiction et la prostitution. Des photos et des dessins bouleversants ont été réunis dans huit livrets, accompagnés de témoignages intimes et de récits de vie à la limite de l’insupportable. Les jeunes ne s’en sortent pas tous, mais quelques-uns ont pu trouver un travail et poursuivent leur parcours d’insertion socio-professionnelle.

Arnold Grojean a ensuite réalisé une série de portraits qu’il a pris des gamins des rues, la nuit. Le regard des enfants face à l’objectif révèle la concentration des modèles et l’attention du photographe. Les images ont été réalisées dans différents quartiers de la capitale malienne. Le décor neutre ne permet aucune identification des lieux. La prise de vue ne livre aucune information sur les activités des garçons. L’approche du photographe rend tangible l’existence cachée des gamins sans rien montrer de leur réalité. Il fait ressentir l’insoutenable gravité des jours et des nuits dans des yeux qui n’ont pas d’âge.
Arnold Grojean a choisi de titrer son projet, Koungo Fitini (Problèmes mineurs). Quel euphémisme ! Il traduit le manque de soutien local apporté aux enfants des rues de Bamako et la méconnaissance ou le désintérêt de la situation. (…)
© 2021 rtbf.de

1. Rencontres de Bamako Off 2022 : Arnold Grojean : Koungo Fitini
L’Œil de la Photographie – 28.12.2022
Das OFF der diesjährigen Rencontres de Bamako war diskreter, verkörperte sich durch einige Orte und Ausstellungen, wie zum Beispiel „Koungo Finiti“ von Arnold Grojean.
In Westafrika gibt es bestimmte urbane Tragödien, die man ohne Pathos, aber mit einem harten Licht betrachten sollte, ohne Beschönigung oder Grandiosität, ohne Arroganz oder Ignoranz. Um es anders auszudrücken: mit einem geschärften Blick.
„Koungo Fitini“ bedeutet auf Bambara „kleinere Probleme“. Der belgische Fotograf Arnold Grojean dokumentierte mehrere Jahre lang den Alltag der „Straßenkinder“, die auch „gehandelte Kinder“ genannt werden. Diese beiden Untertreibungen bezeichnen das Phänomen, dass Kinder ihren Familien gestohlen werden oder sich selbst überlassen werden, weil sie Waisen oder völlig mittellos sind, und meist von informellen Netzwerken ausgebeutet werden, wenn es nicht sogar ihre eigenen Familien sind. …(Weiter hinter Bezahlschranke)

2. Die Ausstellung „KOUNGO FITINI (Kleinere Probleme)“ bei den Rencontres de Bamako
Die Europäische Union in Mali – 06.12.2021
Die Ausstellung „KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs)“ wird vom 11. Dezember 2022 bis zum 11. Februar 2023 zum ersten Mal auf dem afrikanischen Kontinent im Bezirksmuseum von Bamako gezeigt, anlässlich der Biennale der afrikanischen Fotografie / Rencontres de Bamako, Festival OFF.
Für dieses Werk erhielt Arnold Grojean zahlreiche Auszeichnungen, darunter „Le Prix National de la Photographie“ für das Jahr 2021 in Belgien.
KOUNGO FITINI behandelt das Thema „Das Leben der Straßenkinder von Bamako“ und wurde teilweise mit den Straßenkindern selbst, durch visuelle und schriftliche Zeugnisse, die den Alltag der Realität auf der Straße schildern, umgesetzt.
Diese Arbeit wurde zu Beginn erleichtert und erfolgte teilweise in Zusammenarbeit mit dem Verein „Sinjiya-ton Mali“ in Bamako und mit Unterstützung der Ecole Supérieure des Arts de l’Image „LE75“ in Brüssel.
Finanziert von der Europäischen Union, mit Unterstützung des Samu Social, und von CISP.
© 2022 Europäische Union in Mali

3. ARNOLD GROJEAN: Kungo Fitini (Kleinere Probleme)
contretype – 27.03.2019 / Seine Darstellung des Projekts in der Ausstellung, Dezember 2022
Von Arnold Grojean
Dieses Projekt wurde im Distrikt Bamako, der Hauptstadt von Mali, zwischen April 2013 und April 2015 während dreier Reisen durchgeführt. Es hat „Das Leben der Straßenkinder von Bamako“ zum Thema, ein wachsendes Phänomen in Westafrika. Bei meiner ersten Reise (April bis Juni 2013) wurde der erste Teil dieser Arbeit über einen malischen Verein „Sinjiya-ton Mali“ realisiert, der sich für die soziale und berufliche Rehabilitation von Straßenkindern einsetzt.
Mit den Verantwortlichen des Vereins (und der Unterstützung des Direktors, Mamadou Touré) haben wir Fotoworkshops organisiert, die darauf abzielten, dass die Kinder durch Fotos, Zeichnungen und Erzählungen von ihrem Alltag berichten konnten.
Die Akteure dieses Projekts waren damals etwa zehn Kinder im Alter von 11 bis 16 Jahren. Ein Teil der Kinder war in den Wohnheimen der Organisation integriert, andere befanden sich auf dem Weg der Integration. Die Mädchen kamen von außerhalb des Zentrums (hatten aber aufgrund eines früheren Aufenthalts eine starke Bindung bewahrt).
Ein Erzieher des Vereins, Moussa, kümmerte sich um die psychologische Betreuung der Kinder und übersetzte ihre Berichte aus dem Bambara. Er fungierte auch als Vermittler zwischen den Kindern und mir. Die zehn Kinder erhielten Fotoapparate. Die Kinder bkamen zum Zentrum, um an einigen technischen Kursen über analoge Fotografie teilzunehmen (Besuch eines Labors, Verständnis des Lichts, Begriffe wie Standpunkt, Blick usw.), sowie an einigen Zeichenworkshops.
Moussa und ich führten Einzelinterviews in Form von Dialogen und freier Rede, um die Filme und Zeichnungen zu kommentieren. Dadurch konnten Legenden für die verschiedenen Hefte erstellt werden. Während meiner zweiten Reise (Oktober 2014 bis Januar 2015) setzte ich das Projekt mit dreien der Kinder fort, die die Organisation verlassen hatten, um auf die Straße zurückzukehren. Da ich ihre Spur verloren hatte, machte ich mich auf die Suche nach ihnen durch die Straßen von Bamako. Nachdem ich sie wiedergefunden hatte, fanden die Workshops und Interviews dann an den Orten statt, an denen die Kinder lebten. Während meiner dritten Reise (Februar bis April 2015) machte ich nächtliche Porträts von Straßenkindern in Bamako, und zwar mit der Unterstützung von dreien der Kinder, mit denen ich bereits während meiner beiden vorherigen Reisen gearbeitet hatte. Sie haben mir bei diesem Projekt sehr geholfen, sowohl beim Fotografieren als auch bei den Begegnungen mit anderen Kindern. Diese Arbeit ist Inhalt des 9. Heftes. Das Projekt besteht aus 9 Heften und einem Glossar: 8 Hefte mit den Bildern und Texten der Kinder, 1 Heft mit meinen Bildern, und 1 Glossar, um die malische Kultur zu kontextualisieren und Definitionen für verschiedene Begriffe zu geben, die in den Kommentaren der Kinder vorkommen.
Um diese Hefte zu erstellen, habe ich die Auswahl der Bilder und Aussagen selbst getroffen.
Ich hoffe, dass ich den Absichten der Kinder gerecht geworden bin.
© 2019 contretype.org

4. Arnold Grojean, Landespreis Offene Fotografie und RTBF-Preis
rtbf – 30 Mai 2021 16:46
Von Pascal Goffaux
Arnold Grojean, 1988 in Brüssel geboren, ist Absolvent der Ecole supérieure des Arts de l’Image, Le 75. Er erhält den nationalen Preis Photographie Ouverte und den damit verbundenen RTBF-Preis. Eine doppelte Weihe für eine Arbeit, die er in Bamako mit den Straßenkindern durchgeführt hat.
Fortsetzung folgt

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht.